lyle; life in progress.

lyle knox brooks

*« les explosions de cœur
se ramassent à la pelle dans mon pays »

âge & année d'étude

;

Dix-sept ans, septième année.

date & lieu de naissance

;

Vingt-et-un juin, Worthing, Sussex.

origines & pureté

;

Anglais, sang-mêlé.

orientation sexuelle

;

Bisexuel.

green

*« la vérité c'est qu'il n'y a pas de vérité »

âge

;

temps de connexion

;

comment as-tu connu le forum et comme le trouves-tu

?

votre personnage est-il un personnage vacant

?

personnalité sur l'avatar

;

hominum revelio

*« l'histoire n'est qu'une histoire à dormir debout »

MySpace Music Playlist at MixPod.com

(c) uremy @ LJ

« Lyle, c'est le roi au pays de l'imaginaire, le prince de la surprise, le comte de l'inattendu. Toujours à faire quelque chose de totalement décalé. Pas forcément drôle, hein... Juste à côté de la plaque. Qui vous scotche. Ben cette fois-là, c'est moi qui l'ai scotché le Brooks. Cette photo-là, je l’ai prise pendant une sortie à Pré-au-Lard, par surprise. Après il en a rit. Il m’a piqué mon appareil et il a fait des photos de tous les lampadaires qu’il a croisés sur son chemin pendant toute l’après-midi, un grand sourire aux lèvres, comme un gosse qui dessine une maison et qui est fier de son résultat. J’avais envie de le tuer. Mais bon. Passons. J’aime bien cette photo. Et vous savez pourquoi ? Parce que dessus, Lyle, il ressemble à un petit qui est prit la main dans le sac à manger du Nutella directement à la petite cuillère. Et c’est exactement ce qu’il est. Lyle, l’insaisissable, j’ai réussi à prendre une photo de lui qui lui ressemble vraiment. C’est lui, un gamin qui fait toujours des bêtises et qui ne voit pas ce qu’il y a de mal jusqu’à ce qu’on lui dise. Et là, il invente une excuse foireuse. Mais on l’excuse quand même. On lui pardonne grâce à son sourire. Grâce à ses cheveux qui partent dans tous les sens, son innocence qui lui sort de tous les côtés, ses phrases pleines de jolis mots. Un vrai gosse, quoi. Tout pareil.

Hé, on joue au docteur Freud ? Ok. Alors, moi je dis que Lyle est resté un gosse parce qu’il a pas pu grandir parce que sa maman est morte quand il avait huit ans. J’aime pas la psychanalyse, pour moi c’est que des conneries qui permettent de gagner du fric en inventant des excuses foireuses au mal-être de quelques malheureux. Mais ça marcherait presque dans ce cas-là. Je crois. Lyle ne parle pas beaucoup de sa mère, il en fait encore le deuil. Ou peut-être qu’il ne veut pas croire qu’elle est morte. C’est d’elle qu’il tient ses dons de magiciens et il en a construit tout un mythe avec son père. Comme quoi elle était une vraie magicienne de la vie de tous les jours, qu’elle enchantait leur vie, tout ça. C’est pas bon du tout. Il vit dans son ombre, et moi je vois bien que ça le bouffe. Il a peur de la mort. Peur du noir. Peur de la solitude. À dix-sept ans ! Et c’est pas des blagues. Il laisse toujours allumée une lumière quand il dort, il excelle dans l’art de la Défense Contre les Forces du Mal – cet idiot pense qu’il peut se faire agresser n’importe quand par n’importe qui – et il ne quitte jamais sa bande d’amis. Heureusement qu’il en a beaucoup. Il se met en colère quand quelqu’un qu’il apprécie a prit un risque qu’il dit « inutile ». Ce qui veut dire descendre des escaliers sans ceinture de sécurité. Très protecteur… Un peu trop. Et pourtant, à côté de ça, c’est un garçon un peu fou fou, plus même que la moyenne des adolescents. Lunatique, il passe d’un extrême à l’autre. Et tout se fait silencieusement... Sans qu'on ne puisse comprendre. Lyle a peur de mourir, alors il reste dans le château avec ses amis. Puis il a peur de ne pas vivre, alors il va dans le parc avec ses amis. Et si on lui demande où est la différence, il nous regarde avec un air surpris, comme si notre intelligence n'était en fait pas supérieure à celle d'un haricot vert, et il nous répond comme s'il s'agissait d'une évidence : « Ben... le vent, voyons ».

Au quotidien, Lyle est agréable. Mais il faut savoir le suivre, quoi. Quelques fois il vous sort une aventure de son imagination et vous partez pour un safari de trois semaines – sans aucun danger bien entendu – et à d’autres moments il vous écoute parler mais ne répondra que de manières brèves et sans plus apporter à la conversation. C’est un garçon d’action ; les rapports humains… Il a du mal. D’un côté se trouve ses amis, pour lesquels il pourrait braver des dangers tels que nager sans bouée, de l’autre ses ennemis, auxquels il ne prête guère attention. Entre les deux, quelques personnes plus ou moins amicales à qui il consent à offrir un mot ou un sourire de temps à autres. Oubliez vite tout ce qui est relation difficile, Lyle ne se complique jamais la vie. Quand quelque chose prend trop de temps ou l’ennuie un minimum, il se contente de le zapper. Il n’y pense plus, tout simplement. Quelque fois je me dis que c’est sa plus grande force. Cette capacité qu’il a, de tout simplement fermer son esprit à toute contrariété. C’est comme une carapace d’acier. Rien ne peut la percer. Et il en a plus besoin que beaucoup d’autres, lui qui se fait insulter quotidiennement. Et oui. Un mec qui aime autant les filles que les garçons, qui embrasse tout le monde avec le même amour et qui chante parfois en plein cours sans même s’en rendre compte, oui, ça a son charme, mais non, ça ne plaît pas à tout le monde. Alors Lyle ne fait pas attention à ces cons et il continue sa route ; certains passent leurs chemins et d'autres le suivent pour continuer à le faire chier. Ce qui ne marche pas. Je ne l'ai jamais vu s'énerver, ni hausser la voix, sauf quand il nous engueule après qu'on ait soi-disant risqué notre vie. Lyle est d'une nature calme, il aime lire et écouter de la musique, tranquillement allongé dans sa chambre... Sauf qu'il lui faut au moins un ami à côté de lui.

Lyle est assez féminin sur les bords… Il aime plaire. Il aime être vu et reconnu. Il aime la compagnie des filles, il les touche, les caresse, les prend dans ses bras. Ça n’a rien d’ambiguë, on reconnaît tout de suite quand Lyle est amoureux ou est physiquement attiré par quelqu’un. Deux symptômes s’offrent alors : il bégaie comme un malade et il est à ses pieds toute la journée. Oui, Lyle est le roi de la nuance, aussi. Il est un peu ridicule, non ? Peureux, qui ne répond pas aux insultes, qui aime inconditionnellement... N'empêche. C'est comme ça que je l'aime, moi. »

Zi end.

Ce cher Lyle, un vieux de la vielle en effet.

tout ce qui est petit est mignon

Présentation validée.

» lyle; carnet d'adresses.
» nate didn't save his life.
» Aaron David Aiken. Simply boy for a simply life. UC