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 Just the other night... Pv Sin.

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Narcisse E. Brightside

Narcisse E. Brightside


Féminin nombre de messages : 26
age : 31
pseudo : {Radi0-Active
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année du personnage: Sixième année
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MessageSujet: Just the other night... Pv Sin.   Just the other night... Pv Sin. EmptyMer 22 Juil - 21:16

Just the other night... Pv Sin. 9kz5w4 & Just the other night... Pv Sin. Nb35tinamakesicons
s i n a . w i n s t o n & n a r c i s s e e . b r i g h t s i d e



« La lune trop pâle
Caresse l'opale
De tes yeux blasés »



    Des milliers de pas se faisaient entendre. Narcisse, paisiblement allongé dans l’herbe du parc venait de saluer son ami Lorcan d’une bref signe de la main. Il avait cru entendre qu’il devait repasser dans sa salle commune afin de récupérer telle ou telle chose. Non, il n’avait pas été très attentif. Il passa ses mains derrière sa tête et se lança dans une contemplation sans fin du ciel nuageux. Le mois de Septembre était selon lui le plus étrange de tous. Entre les derniers rayons de soleil de l’été et le début des averses automnales, personne ne savait réellement où donner de la tête. Pour beaucoup, choisir une tenue appropriée le matin relevait d’une mission quasi impossible à mener à bien. Selon Narcisse, s’il pleuvait et qu’il n’avait rien pour s’en protéger et bien tant pis. Il serait mouillé. Ce n’est que de l’eau après tout, pas besoin de rentrer en criant à tue tête. Dernièrement, il avait reçu une lettre de sa sœur, lui affirmant que tout se passait bien pour elle. Elle dépassait négligemment de son sac. Narcisse l’avait relu trois fois, pour être sur qu’il n’y est pas un quelconque message codé lui affirmant que rien n’allait. Il n’avait rien trouvé. Tant mieux d’un côté. Concernant ses parents, il ne savait pas s’ils étaient toujours en Australie où s’ils avaient déjà pris l’avion pour un autre pays. Même s’il refusait de l’admettre et qu’il esquivait la question à chaque fois qu’elle revenait, cela l’exaspérait. Sa mauvaise humeur des premières semaines de cours était connue de tous. Enfin, de ceux qui l’entouraient. Si bien que seulement ceux convaincu qu’ils pourraient parvenir à lui arracher un sourire se risquaient en sa compagnie. Lorcan en faisait partie. Et c’est vrai qu’il était amusant. Narcisse et lui passait de longs moments à disserter sur le sens de la vie et sur l’imbécile qu’était Malefoy. Mais Lorcan ne sait pas ce que Malefoy fait endurer à son ami. Personne ne le sait. Quelques heures plus tôt, au moment du déjeuner, il avait pris soin d’écrire un mot à Sin.

    Citation :

    « Sin.
    J’aimerais qu’on se voit ce soir. Je sais que ce genre de fantaisie ne me ressemble pas, mais j’ai besoin de toi. Il faut que je te parle de quelque chose. Rien de grave, ne t’en fais pas. On se retrouve au bord du lac après les cours.
    Prends soin de toi, ma belle.
    Ton Narcisse.»

    Il l’avait déposé sur son lit, le tout accompagné d’une pétale de rose. Quitte à faire une chose, autant la faire bien et jusqu’au bout. Elle serait surprise, il s’en doutait, mais il s’en moquait pas mal. Doucement, il se replaça sur ses coudes et envisagea la possibilité de rentrer dans le château, à la vue des épais nuages gris qui s’amoncelaient au-dessus de sa tête. Mais se ravisa. Avec la chaleur de ces derniers jours, une petite averse ne lui ferait pas de mal. Néanmoins, il se plaça en tailleur et attrapa frénétiquement son papier à dessin moldu et un crayon à papier. Le tas de feuilles lui servait d’appui si bien qu’il commença à griffonner frénétiquement sur le papier ce qui, au départ, ne ressemblait à rien. Bien vite, le croquis eu des courbes, puis un visage et enfin, un corps reconnaissable. Sa chère et tendre Sin se trouvait là, couchée sur une feuille de papier à défaut d’être couchée dans son lit. Malgré leur rupture et le temps d’adaptation à leur situation de nouveaux célibataires, les deux anciens amants ne sont pas restés bien longtemps sans se voir intimement. Leurs nuits passées ensemble commencèrent peu avant la fin de leur cinquième année. Narcisse était retombé dans la dépendance. Mais une nuance s’était glissée dans son esprit. Il avait besoin de sa présence uniquement et plus de son amour qu’il jugeait à présent déplacé. Rien n’y faisait, il ne pourrait plus certainement se passer d’elle, quelque qu’en soit la raison. Il saisit la feuille entre ses doigts et la tendit devant lui. Sa tête s’inclina légèrement sur la droite et un sourire satisfait mêlé à un rictus presque pervers le saisit. Il rangea précipitamment ses feuilles lorsqu’un concert de rire s’approcha. Il se leva rapidement et dévala la pente d’herbe qui donnait sur le lac. Durant sa course, il se retourna, histoire d’observer ceux qui venaient de le déranger. Des Serpentards. Il aurait dû s’en douter. Il ne regrettait pas le moins du monde de s’être esquiver. Il déboucha sur la surface calme du lac. Des nuages de brouillard émergeaient à sa surface, mais ils se tenaient encore à bonne distance. Narcisse laissa son sac tomber sur les galets blancs et s’avança légèrement vers le bord de l’eau. S’il n’y avait pas eu tous ces Strangulots et ces sirènes maléfiques, il n’aurait pas hésiter à se déshabiller et à plonger nu dans cette étendue argentée. Les remous atteignaient ses pieds, mais ses chaussures tiendraient le coup. Il revint sur ses pas, se pencha et saisit délicatement un de ces cailloux plats. Il prit son élan et lança son projectile. Trois rebonds, il s’améliorait de jours en jours. Enfonçant ses mains dans ses poches, il se retourna en sifflotant et en repoussant sa mèche de cheveux châtains d’un coup de tête maîtrisé. C’est à ce moment qu’il prit conscience de sa présence. Elle se tenait droite, comme toujours, les cheveux qui se soulevaient avec le vent et ce sourire toujours si énigmatique sur ses lèvres. Instantanément, Narcisse lui sourit en retour. Même si leur relation restait difficile à définir, il était toujours heureux de la voir. Elle était un peu sa meilleure amie ici. Même s’il ne sait pas toujours à quoi s’en tenir la concernant. Il avança, ses mains toujours dans ses poches, la tête basse comme un enfant de 6 ans venant de faire une bêtise. Comme toujours, il ne résiste pas longtemps. Ses mains agrippe la taille fine de la demoiselle et ses lèvres déposèrent un léger baiser sur sa joue. Reculant prudemment, il relâcha son étreinte et lui sourit de nouveau.

      Narcisse – « Je suis content que tu ais décidé de venir. J’avais peur que tu trouves mon mot trop… Etrange. »


    Il passa sa main dans ses cheveux, préférant détourner le regard un court instant. Sin avait changé depuis qu’ils avaient rompu. Elle semblait fatiguée en permanence et beaucoup plus faible que lorsqu’il venait de faire sa connaissance. Elle le mettait mal à l’aise. Narcisse ne savait pas à quoi attribuer ce changement, mais une chose était sûre, il savait qu’il n’était pas très loin derrière ses cernes bleutés qui avaient élu domicile sous ses beaux yeux.
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Sin A. Winston

Sin A. Winston


Féminin nombre de messages : 9
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pseudo : Ana
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MessageSujet: Re: Just the other night... Pv Sin.   Just the other night... Pv Sin. EmptySam 25 Juil - 15:31

    Citation :
    « Sin.
    J’aimerais qu’on se voie ce soir. Je sais que ce genre de fantaisie ne me ressemble pas, mais j’ai besoin de toi. Il faut que je te parle de quelque chose. Rien de grave, ne t’en fais pas. On se retrouve au bord du lac après les cours.
    Prends soin de toi, ma belle.
    Ton Narcisse. »

    Le parchemin était froissé, à force d’avoir été trimballé toute la journée dans un sac rempli de choses inutiles. Parfois, elle le ressortait, juste pour relire ces quelques mots, pattes de mouche pratiquement illisibles de celui qu’elle avait un jour considéré comme l’amour de sa vie. Deux ans plus tard, si cela n’était plus le cas, elle ne pouvait nier l’attachement qui la liait toujours à lui, et bien que cette note l’ait quelque peu troublée, elle n’avait pas hésité quant à l’issue de sa journée : après les cours, elle irait au lac. Et ses yeux s’attardaient pourtant, sur ce déterminant qu’il avait mis avant son prénom, comme s’ils s’appartenaient encore, et elle avait senti les regards curieux glisser sur le papier qu’elle tenait entre ses doigts fins, elle avait perçu les questions qui se figeaient dans l’air, les murmures qui s’apprêtaient déjà à faire passer l’info, aussi erronée soit-elle. Narcisse et Sin, de nouveau ensemble ? Après deux ans, il était temps. Couple mythique, destructeur, finalement détruit. Non, ils n’étaient plus ensemble. Certes, ils avaient partagé quelques moments intimes, mais il n’y avait plus aucune romance entre eux, et d’ailleurs, cette rose lui avait presque semblée déplacée, posée sur son lit comme si… Comme si quoi ? La jeune fille secoua la tête tandis qu’elle se remettait à écrire avec frénésie, sous l’œil étonné de son professeur de Potions. Oh, qu’il se rassure, elle n’était pas en train de prendre des notes du cours, loin de là. Sa plume grattait pourtant le papier tandis qu’il continuait à parler, et ses pensées s’envolaient, alors qu’elle rédigeait une réponse qu’il ne lirait jamais. Elle n’était pas de celles qui gardaient leurs pensées pour elles, mais avec lui, elle avait appris à se taire, à jouer d’un rôle qui n’était pas le sien. Après la rupture, elle avait commencé à se contrôler lorsqu’elle était à ses côtés, calmer ses extrêmes, apaiser ses angoisses, tout pour ne pas retomber dans le schéma précédent, celui-là même qui les avaient menés à leur perte. Il était ironique de constater qu’elle se cachait de la seule personne qui aurait pu réellement la comprendre, et elle en riait souvent en y repensant, de ce rire doux-amer qui n’appartenait qu’à elle.

        FLASH-BACK.

      Elle était recroquevillée sur elle-même, se balançant d’avant en arrière, pauvre âme tourmentée, douce enfant égarée. Ses vêtements jonchaient par terre, et elle frissonnait, frigorifiée. Un corps était étendu à côté d’elle, et de sa main droite, elle dessinait avec tendresse les lignes de son dos, sans jamais arrêter de pleurer, sanglots brisés qu’elle ne parvenait pas à étouffer. Ce qui devait arriver arriva ; elle finit par le réveiller, et il se redressa lentement, lui jetant un regard ensommeillé. Remarquant ses larmes, l’inquiétude s’afficha aussitôt sur ses traits, et d’un geste qui n’était que trop habituel, il l’attira contre lui, la berçant doucement. Il ne dit même pas un mot, et elle crut apercevoir une étincelle lasse au fond de son regard, mais elle ne s’en formalisa pas, se contentant de se blottir contre lui, écoutant d’une oreille la respiration des autres élèves qui étaient dans le dortoir. Ils étaient habitués à ce que le couple dorme ensemble, ils étaient aussi habitués à être réveillés par des pleurs, parfois même des disputes échangées à voix basse ; et après quelques mois, ils avaient même arrêté de se plaindre. Mais ce à quoi les autres s’habituaient, les deux jeunes gens avaient de plus en plus de mal à le supporter, sans jamais le dire pourtant. Ils s’aimaient, comme toujours, cela ne changerait pas. Ils étaient attachés, devenant souvent presque dépendants l’un de l’autre, et leur union allait de soi, dans le château. C’était comme une évidence, et parfois, parfois, elle se demandait si l’image qu’ils donnaient aux autres ne la satisfaisait pas plus que leur histoire en elle-même. Elle était belle, évidemment, de cette beauté tragique qui allait tellement bien avec cette étrange fille qu’était Sin, elle était extrême et semblait être faite pour durer éternellement. Mais tout deux savaient que ce ne serait pas le cas, et l’un comme l’autre, ces dernières semaines, semblaient attendre de craquer, que tout vole en éclats, une bonne fois pour toute, de pouvoir se déchirer sans avoir à s’excuser, de pouvoir tout détruire, définitivement. Et il restait cette peur lancinante de le perdre pour toujours, quand bien même l’amour n’était pas assez pour eux, quand bien même elle serait peut-être mieux sans lui, après tout, n’était-ce pas elle qui l’avait rendu ainsi ? Il avait toujours été un peu torturé, elle l’avait rendu pratiquement dépressif, à ses côtés, et elle savait, elle ne savait que trop bien, par Merlin, qu’il irait bien mieux lorsqu’elle serait partie. Elle ne pouvait cependant se résoudre à le quitter, et ce fut avec désespoir qu’elle pressa ses lèvres humides de larmes contre les siennes, collant son corps nu au sien, dans une étreinte qui, lui semblait-il, expliquerait mieux que n’importe quel mot ce qu’elle ressentait en cet instant. Narcisse l’entoura de ses bras, puis se recula avec douceur, lui jetant un regard malheureux. Il allait le faire. Son cœur accéléra brusquement, et alors que les larmes roulaient toujours autant sur ses joues pâles, elle commença à rire doucement, un rire désinvolte, un rire taquin, un de ces rires qu’ils partageaient tellement souvent, au début. Le garçon secoua la tête, semblant au supplice, et entremêla ses doigts aux siens alors que son rire se brisait soudainement, se laissant emporter par cette autre humeur qui prenait à présent sa place, ce vide au creux du ventre qu’elle ne chercherait jamais plus qu’à combler par autre chose que sa présence. Et alors qu’elle s’apprêtait à changer d’idée, alors qu’elle allait le supplier de ne pas le faire, lui promettre de changer, que tout allait bien aller, il le dit, sans cérémonie, sans douceur, sans aucune violence non plus, comme une phrase qu’on a trop dite, mais qu’on dit quand même, comme des mots qui ne demandaient qu’à sortir depuis déjà des semaines, comme une délivrance, comme une ultime souffrance.

      « C’est fini, Sin. »

      Et il détourna la tête, juste à temps pour qu’elle n’aperçoive pas son regard brouillé de cette eau salée qui souillait en cet instant les draps, il détourna la tête, juste à temps pour ne pas voir son visage se décomposer, il détourna la tête, juste à temps pour ne pas voir la suite. La fin du monde, la fin de son monde.

---

    Elle était épuisée. La veille, une soirée clandestine avait été organisée, et elle avait été de ceux qui y avaient participé, comme d’habitude, et comme d’habitude, quelqu’un avait dû se charger d’elle : elle était incapable de marcher. Ses cernes violacés étaient plus vivants que jamais, ils attiraient le regard comme un aimant, et les murmures se faisaient pressants alors qu’elle passait dans les couloirs, sa silhouette toujours plus fine se glissant comme une ombre dans diverses salles. La fin des cours sonna comme une appréhension supplémentaire tandis qu’elle rassemblait ses affaires, le cœur lourd et un sourire aux lèvres. Elle ne s’attarda pas avec les élèves comme toutes les autres fois, ces fois où elle pouvait se permettre de bavarder, de faire comme si tout était normal, de jouer un rôle qui n’était pas le sien. Oh, elle détestait tellement ça. Si le mensonge était une seconde nature, si l’illusion était sa drogue la plus forte, elle n’aimait pas mentir, préférant voir la réalité se tordre d’elle-même que de devoir en jouer. Elle n’avait pourtant pas le choix, elle ne supportait pas la solitude, ainsi les mots s’échappaient sans qu’elle ne puisse les retenir, et elle s’inventait une autre vie, non pas dans les faits, mais dans la manière de les ressentir. Elle s’inventait joyeuse, drôle, heureuse, elle s’inventait clean et pure, quand elle était souillée, souillée. Aujourd’hui, cependant, elle n’en avait pas le temps. Il devait déjà l’attendre, et pour une fois, elle était étrangement calme, comme à l’époque de leur relation, quand son enthousiasme exubérant n’était pas encore présent, quand elle n’était que cette fille douce et un peu paumée, quand elle n’était pas encore tombée si bas. Il ne le savait pas. Elle ne lui avait jamais dit, jamais avoué, c’était un secret qu’il était le seul à ignorer. Elle avait plongé directement après leur rupture, cela avait commencé doucement, juste pour oublier de temps en temps, puis c’était devenu plus fréquent, jusqu’à ce que ça devienne tellement présent qu’elle ne pouvait désormais plus le cacher. Et pourtant il ne semblait pas le voir encore, et elle se demandait s’il faisait semblant, ou s’il ne pouvait simplement pas comprendre. C’aurait été la première fois, lui qui avait toujours été là, de près ou de loin, lui qui avait toujours été le seul, l’unique, même après, même après lui avoir arraché le cœur, il avait toujours été là. Et ils se retrouvaient là, deux ans plus tard, à marcher sur les mêmes traces que celles du passé, se liant et se défiant au cours des jours, sans qu’il ne sache. Elle eut envie de rire, soudain, alors qu’elle était sur le chemin, de rire et de danser, de cette absurdité qu’elle n’avait même pas essayé de lui cacher. Il le saurait tôt au tard, cependant, et elle n’était que trop impatiente d’observer l’expression sur son visage qu’elle avait tant aimé.

    Il était là, déjà, il l’attendait. Il lui sourit, hésitant, elle a envie de lui prendre la main, de se balader, qu’il la fasse tourner, comme avant. Il se contente de frôler ses hanches, de poser ses lèvre sur la joue, de sourire, encore. Il a l’air d’un enfant, elle rit doucement.

    « Je suis content que tu ais décidé de venir. J’avais peur que tu trouves mon mot trop… Etrange. »

    La jeune fille haussa les épaules, entortillant une de ses mèches de cheveux, désinvolte, trop insouciante peut-être. Elle l’observa à la dérobée, tandis qu’il semblait soudainement fuir son image, et elle se demanda vaguement pourquoi, plissant les yeux. Elle décide de se venger, sournoise, et s’approche de lui. Qu’il la confronte, qu’il voie ce qu’elle était devenue. Après tout, il n’y était pas étranger, n’est-ce pas ? Qu’il ne fasse donc pas cette tête-là, elle va bien, très bien. Elle va toujours bien.

    « Etrange ? » Elle a une moue perplexe, roule les yeux, s’amuse toute seule. « Oui, peut-être. C’est peut-être aussi pour cela que je suis là. Tu sais que j’aime qu’on me surprenne. »

    Elle lui jette un coup d’œil, teste ses réactions, fillette qui piétine les limites puis observe leurs réactions, insolente, inconsciente. Sin a toujours aimé jouer avec le feu, et rappeler le passé l’amuse, comme un malaise qui traîne autour d’eux, traître, et les souvenirs restent, quand bien même les sentiments ne sont plus, soudainement, elle comprend. Il est toujours sien, quoiqu’il advienne, et son mot lui semble presque naturel. Elle glousse doucement, et son regard se fait affectueux.

    « Alors, que voulais-tu me dire de si important, Narcisse ? »

    Et sa question traîne dans l’air tandis qu’elle pose doucement son index sur le ventre du garçon, l’enlevant aussitôt, ce besoin de contacts qui ne lui a jamais fait défaut.
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