Hominum Revelio
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 Rain Oz Wildburn - Potion master

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Rain O. Wildburn

Rain O. Wildburn


Masculin nombre de messages : 28
age : 34
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pseudo : Diagnosis
date d'inscription : 21/07/2009

Pensine
année du personnage: Professeur de Potions.
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MessageSujet: Rain Oz Wildburn - Potion master   Rain Oz Wildburn - Potion master EmptyMar 21 Juil - 20:14

    Rain Oz Wildburn
    *« Règle n°1 : Ais confiance en tes ennemis, ils se trahiront en croyant te connaître. »

    Rain Oz Wildburn - Potion master Mwxyqqâge ; Cinquante deux ans.
    date & lieu de naissance ; vingt novembre mille neuf cent soixante deux à Londres, Sainte mangouste.
    origines & pureté ; Purement anglais, mais de sang mêlé. Sa famille du côté de son père a failli avoir une attaque en sachant cela.
    orientation sexuelle ; Hétérosexuel.
    métier/occupation ; Professeur de potions.
    situation amoureuse ; Marié et père de deux enfants.

    hominum revelio
    *« Règle n°2 : Tout le monde ment, vérifie toujours deux fois »

      « La guerre est comme un Minotaure qui engloutit la jeunesse, ne laissant pour survivre que des vieillards cyniques. » Charlie Chaplin.

      J'ai vingt ans aujourd'hui. Non, pas d'applaudissements, de joyeux anniversaires enjoués, de phrases débiles du genre "en espérant que tu en fêteras plein d'autres" ou "alors, on devient un grand garçon, qu'est-ce que ça fait ?". Ce que ça fait, ça fait que j'ai envie qu'on me rende ma jeunesse, mon enfance, mon insouciance, t'es capable de faire ça face de troll !!

      Rain ; avec un sourire poli - C'est plaisant, oncle Bernie.

      Ledit oncle Bernie me rends mon sourire. Et avec ça, cet énorme ballon de baudruche est fier de lui. Cela fait déjà plus de sept ans que je vis chez mon oncle et ma tante. Je crois bien que cela fait sept ans de trop. Il y a sept ans très exactement, au jour exact de mon treizième anniversaire, mes parents avaient la très bonne idée de mourir. Je me rappelle le jeune auror un peu maladroit qui était venu m'annoncer ça. Vos parents ont été attaqué par trois individus, dont un certainement armé d'un couteau en plus de sa baguette, ils ont laissé un mot. Le mot disait que mes parents étaient morts à cause de leur allégeance au mage noir et à ses idées. Encore une fois, la bêtise humaine montrait toute l'étendue de ses innombrables talents. Mon père était issus de l'illustre famille des Wildburn, sorcier au sang pur depuis quatre génération. Mais lui, il s'en foutait de toutes ces conneries de sang pur ou impur, de né moldu et la magie noire, il l'avait toujours combattu. Pourtant, il était mort à cause de sa soi-disante pratique de la magie noire. C'est à cette époque que j'ai décidé d'endosser une carapace tellement épaisse que rien n'y personne ne l'atteindrait. On ne pourrait pas la percer, je serais le seul qui accepterait d'avoir des contacts avec l'extérieur, le seul à choisir si j'avais envie de me plier au jeu de l'amitié.

      Oncle Bernie fut le premier sur les lieux. Le pauvre homme n'était pas méchant, mais les principes de sa famille et une femme tyrannique l'ont rendu idiot ; plus qu'il ne l'était déjà. Sa femme avait déjà appeler un notaire, elle voulait récupérer notre maison depuis longtemps. Oncle Bernie m'a étonné : il a su comment réagir tout de suite. Il m'a amené à l'écart de tout ce remue-ménage et a demandé à sa femme d'aller voir ailleurs s'il y était. Il n'a pas cherché à me réconforter, à m'apaiser ou quoi que ce soit. Il s'est simplement assis à côté de moi et laissant sa tête retomber sur sa poitrine, il a pleuré. Il n'aimait pas la voie qu'avait choisi mon père, mais il l'aimait tout de même. Vous devez me trouver dur avec lui, mais j'avoue que mon anniversaire n'est pas un événement que je considère comme heureux. Je suis généralement assez irascible pendant une heure ou deux puis je me calme. Je dois avouer qu'oncle Bernie s'est arrangé pour que je ne manque de rien. Au début, la situation était un peu tendu à cause de ma tante, mais elle est morte alors : alléluia. Je ne me suis jamais réjoui de la mort de qui que ce soit, mais dans ce cas précis le sort tragique d'Elmina Wildburn née Kingfitz me laissait de marbre.

      Je vous l'ai dit : c'est mon oncle qui m'a élevé. Maladroitement, mais avec un véritable amour. Il m'a toujours poussé à suivre ma propre voie, mes envies, mon instinct. C'est comme ça que je me suis inscrit à un concours de potions que j'ai remporté, me distinguant comme le meilleur potionniste dans la catégorie moins de dix-huit ans. Ma tante n'avait pas réussi sa BUSE de potion, elle pensait donc qu'il s'agissait d'une sous-matière. C'est peut être pour ça que je faisais beaucoup d'effort dans cette matière. En fait, je n'étais pas un génie pour ainsi dire, mais j'avais quelque pré-dispositions pour certaines matières : trois pour être précis. La métamorphose, les potions et les sortilèges et enchantements. J'ai obtenu un O dans chacune de ces matières à mes BUSEs et à mes ASPICs. Sorti de Poudlard, j'ai obtenu trois doctorats dans chacune de ces matières ; j'avais alors vingt cinq ans. Mon oncle était fier de moi je le savais. Mais revenons à l'instant présent.

      J'avais préféré m'éclipser, prétextant un rendez-vous avec un professeur de l'université. Je m'étais rendu directement dans un bar moldu et avait commandé un double scotch très dry, tellement dry que s'il l'avait en poudre ce serait parfait. La jeune fille accoudé au comptoir, à côté de moi, pouffa de rire. En temps normal, le fait d'entendre quelqu'un pouffer m'énerve, mais là bizarrement j'avais bien aimé le son produit par la jeune fille. Elle devait avoir mon âge, à peu près, et elle était belle, très belle même. J'admirais encore les tendons de son cou tandis qu'elle se présentait et je ne répondais pas. Elle claqua des doigts et j'eus l'impression d'immerger d'un rêve.


      Rain - Je vous offre un baiser dry...euh, un scotch.
      Asphodèle - Je n'aime pas le scotch, mais je dirais pas non à un baiser.

      Je laisse votre esprit fertile deviner ce qui a pu se passer ensuite. Pour vous faire un court résumé : nous sommes sortis ensembles, nous nous sommes mariés et nous avons deux enfants. Je vous l'avais dit, c'est un résumé court. Asphodèle reste ce qui m'est arrivé de mieux jusqu'à maintenant et je suis toujours étonné de voir avec quelle patience elle supporte mes traits d'esprit sarcastiques, mon cynisme bourru, ma sociopathie qui m'empêche de tisser des liens qui dureront plus d'une heure et ma désagréable habitude de ne pas vouloir changer quoi que ce soit dans mes habitudes ou mon environnement. Bref, je crois pouvoir vous dire qu'elle m'aime vraiment beaucoup et malgré le salaud patenté que je semble être, je l'aime aussi énormément.

      ***


      Nous quittons cette petite mise en bouche sympathique pour quelque chose de plus affriolant. J'ai donc obtenu trois doctorats dans trois matières différentes, bien que j'ai toujours eu un faible pour les potions. Demandant conseil à droite et à gauche, tout le monde me disait d'entamer une carrière au ministère et surtout au fameux département des mystères où disaient-ils : mes capacités seraient pleinement utiles ; en plus clair au moins là-bas on pourra t'utiliser comme un pion et ce sera pas pour rien. J'étais jeune et le mystère m'attirait, j'ai donc postulé pour le département des mystères où après lecture de mon CV, on m'a donné un poste dont je dois taire le nom pour des raisons évidentes de sécurité nationale. Mon travail était secret, mon existence était à peine connue et ce que j'apprenais au fil de mon apprentissage était très stimulant. Je crois pouvoir dire que nous avons vraiment repoussé les limites de la magie traditionnelle. A tel point, d'ailleurs, que c'est pour ça que j'ai démissionner.

      Ce matin-là, il faisait très frais à Londres et les nuages gris et très bas menaçaient d'exploser à tout moment déversant leur pluie sur toute l'île britannique. Je me rendais toujours au bureau à pied, la perspective de rester enfermer sous terre à des kilomètres de la surface pendant près de huit heure ne me plaisait pas plus que ça. Mais enfin, c'était mon travail et même si on n'était mal payé, on voyait des choses que nul autre sorcier ne verrait dans sa vie. J'entrais au ministère par l'entrée réservée aux visiteurs et je ne saluais que très peu de personne. A peine arrivé à mon bureau, je fus assailli de petites notes volantes. L'une était d'un ami du département de la justice magique : il m'invitait à son anniversaire. L'autre était de mon patron et elle se résumait à trois mots :


      Citation :
      Rejoins-moi, vite.

      Mystérieux, n'est-ce pas ? Et pourquoi croyez-vous qu'on appelle ce département, le département des mystères...Je savais où je devais me rendre. Il était arrivé que mon patron me donne des missions un peu en dehors des clous officiels du ministère et pour ça nous nous réunissions dans un vieil ascenseur désaffecté que personne ne semblait décider à réparer. Mon patron, un vieux bonhomme aux cheveux grisonnants et à la mine dure, m'attendait en faisant les pas. Apparemment, il était soucieux, bien qu'il était difficile de distinguer son air habituel de son air soucieux, je sentais bien que quelque chose n'allait pas.

      September - J'ai reçu des ordres de très haut. Les mangemorts se cachent derrière ce truc, on m'a demandé de faire plancher la section 2 sur un moyen rapide et efficace de traquer les nés moldus.
      Rain - J'ai pas accès à la section 2, je peux rien faire patron. Mais c'est impossible à réaliser de toute manière ; pas rapidement en tout cas.
      September - C'est là où tu te trompes Rain, le précédent ministre avait déjà lancé un projet de ce genre, il faut qu'on vole les parchemins et qu'on les détruise. Je ne te le demanderais pas si je ne te faisais pas confiance.

      La vie n'est jamais simple. Si vous n'avez jamais travaillé au ministère, laissez-moi vous expliquer ce que tout ça signifier. La section deux du département des mystères s'occupait de la recherche et du développement de toutes les idées farfelues qui pouvaient passées par la tête de nos dirigeants. C'était une immense pièce découpé en plusieurs laboratoires high-tech. La pièce était à accès limité : vous deviez présenter votre baguette - celle des employés autorisés à entrer était reconnu par le sort de protection - vous étiez fouillé même si vous travailliez dans ce bureau, on vérifiait qu'un certain sortilège était bel et bien actif sur vous - il prouvait que vous aviez accès à certain laboratoire - et enfin vous deviez connaître les mots de passe de chaque laboratoire dans lequel vous étiez amené à travailler. Pour finir, le tout était gardé par deux aurors triés sur le volet pour cette mission bien spécifique. Bref, ça frisait l'impossible de pouvoir entrer.

      Je vous passe les détails de la préparation et j'en arrive directement à la mission elle-même. Nous nous étions préparés comme des soldats prêt à partir à la guerre. La partie la plus aisée jusque là avait été de réviser la théorie avant de passer à la pratique. Nous avions assommé un des employés de cette section, nous lui avions volé sa baguette et mon patron m'avait lancé le sort sans lequel nous ne pouvions pas entrer. J'allais être présenté comme une nouvelle recrue qui avait reçu toutes les accréditations nécessaires pour travailler à la section deux. Jusque là c'était plutôt facile. Nous avions réussi à passer la sécurité, l'auror ne s'était douté de rien ou en tout cas il ne l'avait pas montré. Je trouvais que les deux aurors se ressemblaient étrangement, comme deux gorilles similaires en tout point. Les employés ne me prêtèrent aucune attention, mon patron alla directement vers la dernière salle dans le fond. Elle était d'une taille respectable et les fenêtres irradiaient de la lumière du soleil artificiel. Les instruments de travail était assez basique : un chaudron, un nécessaire à potion et des centaines de livres sur des sujets tous plus complexes les uns que les autres.

      September verrouilla la porte comme convenu et il lança plusieurs sorts sur celle-ci afin que nous soyons coupé du monde extérieur. Personne ne se doutait que nous étions ici, et personne ne le remarquerait. J'avais déjà commencé à chercher les parchemins tandis que September restait à l'écart. Je sentis un mouvement dans mon dos et je me retournais instinctivement, ma baguette brandie. Mon vieil ami, mon mentor se tenait devant moi, un rictus mauvais accroché aux lèvres, sa baguette dirigée sur ma poitrine.


      September - Finalement, ça a été plus simple que prévu de gagner ta confiance. Je pensais que tu serais beaucoup plus méfiant, mais non.

      Je n'arrivais pas à bouger. Mes jambes refusaient de m'obéir et mes cordes vocales s'étaient pétrifiées. Comment lui pouvait-il me faire ça ? Je l'avais écouté avec respect pendant des années, j'avais subi ses remontrances et retenu les leçons qu'il m'enseignait et tout ça pour que ça finisse dans une salle du ministère où nous allions bientôt nous entretuer. Car je ne voyais que deux issues possibles : ma mort ou notre mort à tous les deux. Vous vous rappelez de ces scènes dans les films où le héros et le méchant se regarde pendant deux plombes, puis le caméraman éternue, la caméra filme tout à fait autre chose et quand il revient sur les deux protagonistes, le méchant baigne dans son sang et le gentil embrasse la pouffe qu'il devait sauver. Eh bien, dans la réalité ça ne se passe pas du tout comme ça. Ma main tressaille, ma baguette bouge, September pense que je l'attaque et avant même d'y avoir vraiment réfléchi un sortilège de couleur vert s'échappe et frappe l'homme en pleine poitrine. Mon vieil ami s'écroule, moi aussi. Il est mort, je suis juste triste.


      Après ça, j'ai maquillé le meurtre. J'ai transformé le cadavre en peau de serpent d'arbre du cap et je l'ai rangé dans le nécessaire à potion. Deux jours plus tard, j'apprenais qu'un laboratoire du département des mystères avait explosé soi-disant à cause d'un mauvais ingrédient non identifié. Cinq livres qu'il s'agit du cadavre de September ; même changé en ingrédient pour potions il emmerde le monde. J'ai démissionné, je me suis présenté à Poudlard comme professeur de potions, puis j'y suis resté. J'ai vu la rentrée de mon fils, puis la rentrée de ma fille. Être professeur n'a pas que des avantages, on voit nos enfants grandir et on ne plus les considérer comme le petit garçon à qui on a appris à pêcher ou la petite fille qui voulait devenir une princesse et se marier avec vous.


    Diagnosis
    *« Save the world, eat a beaver »

      âge ; 19 ans.
      temps de connexion ; 6/7.
      comment as-tu connu le forum et comme le trouves-tu ? Je connaissais l'ancienne version, j'étais même inscrit à l'époque. La question ne se pose même pas, je le trouve juste merveilleux à tous les points de vue.
      votre personnage est-il un personnage vacant ? Non.
      personnalité sur l'avatar ; Viggo Mortensen.


Dernière édition par Rain O. Wildburn le Ven 24 Juil - 13:16, édité 1 fois
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Rain O. Wildburn

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MessageSujet: Re: Rain Oz Wildburn - Potion master   Rain Oz Wildburn - Potion master EmptyMar 21 Juil - 23:42

    Désolé pour le double post. Je crois avoir terminé.
    Je suis désolé, la fin est un peu bâclée.
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Jewel Robinson

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MessageSujet: Re: Rain Oz Wildburn - Potion master   Rain Oz Wildburn - Potion master EmptyMer 22 Juil - 13:47

    Bienvenue sur le forum Rain ! Je ne vois pas grand chose à redire de ta fiche, mis à part que je suis très contente de voir que le directeur de Poudlard prend du service Rain Oz Wildburn - Potion master 734126

    Sans plus attendre donc, je te valide ! Tu peux d'ores et déjà poster une fiche de relations et de rp et aller piocher chez les autres =) Bon jeu Wink
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Rain O. Wildburn

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MessageSujet: Re: Rain Oz Wildburn - Potion master   Rain Oz Wildburn - Potion master EmptyMer 22 Juil - 15:22

    Merci beaucoup ^^
    J'y cours que dis-je, j'y vole.
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MessageSujet: Re: Rain Oz Wildburn - Potion master   Rain Oz Wildburn - Potion master Empty

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