• « Malédiction et bénédiction n'ont jamais hâté la mort ni prolongé la vie de quiconque. »

nombre de messages : 22 age : 32 pseudo : uc. date d'inscription : 18/07/2009

eve carlson vaughan

*« La femme est la porte par laquelle on peut pénétrer dans le domaine
de la mort comme dans celui de la vie éternelle. Eve est l'arène où
la vie et la mort se livrent un combat sans merci. »

• « Malédiction et bénédiction n'ont jamais hâté la mort ni prolongé la vie de quiconque. » Ewws

ÂGE & ANNÉE D'ÉTUDE • 16 ans, sixième année.
DATE & LIEU DE NAISSANCE • Brixton, un treize mars.
ORIGINE ET PURETÉ • Eve est bien sûr de sang pur, et elle est originaire
____..___________d'Ecosse.
ORIENTATION SEXUELLE • Hétérosexuelle.

Eve et la vie.

*« On n'est jamais aussi seul que lorsqu'on est sans espoir.
Surtout lorsqu'on n'a plus d'espoir de pouvoir rompre
le cercle de sa solitude. »

chapitre un ; 1 202 mots
chapitre deux ; 1 457 mots
chapitre trois ; 1 620 mots
total ; 4279 mots

L333A. euphorie.

*« On ne meurt pas d'une overdose de rêve. »

ÂGE •

COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? •

VOTRE PERSONNAGE EST-IL UN POSTE VACANT ? •

PERSONNALITÉ SUR L'AVATAR •

nombre de messages : 22 age : 32 pseudo : uc. date d'inscription : 18/07/2009

chapitre un ; il n'y a de paradis que pour les anges. Soit mon ange, et
____________________ trouves ton paradis. Enferme toi à l'interieur et alors ne
____________________ vois plus la cruauté et la laideur du monde qui t'entoure.

• « Malédiction et bénédiction n'ont jamais hâté la mort ni prolongé la vie de quiconque. » Sanstitre1ndx

l’histoire d’Eve commença d’une façon bien ordinaire. Ce fut la rencontre d’Andrew et de Jane. Deux personnes descendants tous deux de bonnes familles et partageant les mêmes idéaux sur la magie et son avenir. Est-ce qu’il y avait de l’amour entre eux ? On n’en est pas sûr. Nous ne sommes pas sûr non plus, qu’un jour ils aimèrent sincèrement leurs deux petites filles… Et ils n’eurent jamais l’occasion de le montrer, puisqu’un jour on leur enleva leurs filles, à tout jamais…

le début de leur vie familiale fut des plus calmes, même si les absences fréquentes du père étaient parfois pesantes. Cependant, ce n’est pas cela qui empêcha les deux petites filles de grandir normalement. Eve était la plus grande, elle avait un an et quelques mois de plus que sa petite sœur. Elle était donc celle qui prenait les décisions, celle qui incarnait le chef, et qui donnait des ordres. Âgée de huit ans, à l’époque, elle était allongée dans l’herbe du jardin familial, lorsque sa petite sœur vint s’asseoir à ses côtés en silence. Se relevant doucement, Eve s’assis en tailleur, posant ses grands yeux bleus sur le visage de sa petite sœur, elle comprit que quelque chose n’allait pas.

Qu’est ce que t’as fait Lily ?

J’ai… J’ai cassée le vase préféré de maman, mais j’ai pas fait exprès, j’te jure…

et Lily était fondue en larmes, ayant peur de la sentence qu’elle aurait à affronter pour sa bêtise. Si les Vaughan aimaient leurs filles, ils avaient une vision très stricte de l’éducation, et rien ne devait se faire au hasard. Et lorsqu’elles commettaient des erreurs elles étaient sévèrement punies. Eve plus casse-cou que Lily avait moins peur de ses parents même si elle avait quand même une boule qui se nouait au fond de son ventre à chaque fois que son père posait son regard noir de colère, sur son visage angélique.

« C’est pas grave Lily. »
« Si ! Papa va être furieux, et il va me punir… »
« Non, t’inquiètes pas. Il ne t’arrivera rien. »
« Comment tu peux dire ça ? »
« Parce que je le sais, et tu verras par toit même. »

se penchant doucement elle attrapa la petite tête blonde de Lily et la serra contre elle. Lily était la personne qu’Eve aimait le plus au monde, et tout le monde pensait d’ailleurs qu’elles étaient jumelles tant elles se ressemblaient. Les mêmes grands yeux bleus, les mêmes cheveux blonds, la peau pâle, les traits fins. Mais si elles se ressemblaient au niveau physique, ce n’était pas du tout la même chose au niveau du caractère. Lily est fragile, douce… Elle est le rayon d’espoir d’Eve, et c’est pour ça que celle-ci est toujours en train de la couver, de la surprotéger, parce qu’elle ne veut pas qu’on lui fasse du mal.

quoi qu’il en soit l’heure du dîner approcha, et personne n’avait encore reparlé de l’histoire du vase. Prenant place autour de la table, Eve salua son père qu’elle n’avait plus vu depuis une semaine, un voyage d’affaires apparemment. Sa mère servie alors tout le monde, et chacun commença à manger, dans le silence le plus effrayant et le plus pesant qu’Eve n’avait encore jamais connu. Ce fut donc, finalement, sa mère qui brisa le silence, en évoquant, bien sûr, son vase qu’elle avait retrouvé brisé en mille morceaux.

« Je suis assez curieuse les filles… Et je me demande bien qui de vous deux a osée casser mon vase préféré et en plus, le laisser comme cela, sans prendre au moins la peine de ramasser les morceaux. »
« Allons, Lily, Eve, dénoncez-vous. »
« Papa il ne faut pas que tu sois en colère, c’est juste que… »
« C’était moi. »

tout le monde arrêta de parler et se retourna vers Eve, qui venait de se dénoncer. Les yeux de Lily brillait par le soulagement qu’elle éprouvait a ne pas affronter son père, mais aussi par la peur de ce qui allait arriver à sa sœur. Soudain leur père se leva, faisant valser tout ce qu’il y avait sur la table. Il entrait dans une colère noire, Eve le savait, et sa gorge se nouait, l’envie de pleurer étant si présente. Elle n’eu pas le temps de prononcer un mot de plus que son père venait de l’attraper violement par le bras, l’emmenant dans son bureau. Les cris fusèrent, la douleur d’Eve se faisait entendre dans toute la maison, et à cette douleur physique, se joignait la douleur de Lily qui s’en voulait que sa sœur ait à affronter ça, c’était de sa faute. Elle n’avait pas le droit de la laisser tout prendre à chaque fois qu’elle faisait une bêtise, surtout qu’il faut avouer qu’elle était très maladroite. Les heures passèrent lentement pour chacune des deux sœurs, quand finalement Eve sortie du bureau de son père. Elle se traîna tant bien que mal jusque son lit où elle s’allongea en poussant un cri de douleur. Lily se précipitant à son chevet, elle tenta de prendre des nouvelles de celle qui lui avait, une fois de plus, sauvée la mise.

« T’avais pas à faire ça, Eve. »
« C’est rien Lily… »
« Mais si, regarde toi, tu saignes, et tu as des bleus partout… »
« Il valait mieux que ce soit moi que toi, crois moi. Je suis plus robuste. »
« Mais c’est moi qui ait cassé le vase de maman. »
« On s’en fiche, c’est passé maintenant. »
« Mais… »
« Laisse tomber Lily, s’il te plait. »

silencieuse, Eve se retourna dans son lit, étouffant des cris de douleurs, elle ferma les yeux. Aujourd’hui avait été son dernier jour d’innocence. A présent, elle avait signée un pacte avec le diable, mais c’était le seul moyen de protéger sa petite sœur, si pure et naïve. Si elle arrivait à satisfaire les attentes de leur père, si elle était l’héritière parfaite qu’il désirait, alors il ne se souciera pas de Lily, et elle pourrait mener sa barque comme elle l’entend. Mais Eve… Douce Eve, péché à l’origine du malheur des hommes. Elle avait quitté le paradis pour avoir goûter au fruit défendu, elle avait atterrie en enfer pour vouloir protéger sa sœur… Ce jour de sa huitième année de vie avait engendré la libération de sa petite sœur, et son emprisonnement. Elle était vouée à obéir à son père. Elle devrait travailler tous les jours sur de la magie noire qu’il lui inculquerait. Elle devrait entrer à Serpentard, et se trouver un mari de bonne famille pour que les Vaughan ne perdent en rien leur puissance d’antan. Mais tout cela n’était pas grave pour Eve, car avec ce pacte, Lily avait le droit d’aller dans la maison qu’elle voulait, d’aimer qui elle voulait et de faire ce qu’elle voulait de sa vie. Plus jamais elle n’aurait à avoir peur de leur père, car jamais plus il ne fera de reproche à Lily. Lily était l’ange d’Eve, et elle avait donc fait en sorte que celle-ci atteigne le paradis en toute sécurité, même si pour cela il avait fallut qu’elle vende son âme au diable.

nombre de messages : 22 age : 32 pseudo : uc. date d'inscription : 18/07/2009

chapitre deux ; le destin n'est pas chose de fortune. Il te tombe dessus
_______________________ sans que tu ne t'y attende, et qu'il soit positif ou non, tu
_______________________ n'as pas le choix. La seule solution qu'il te reste c'est de
_______________________ forcer le destin.

• « Malédiction et bénédiction n'ont jamais hâté la mort ni prolongé la vie de quiconque. » Sanstitre1hkp

• « Malédiction et bénédiction n'ont jamais hâté la mort ni prolongé la vie de quiconque. » Sanstitre1hkp

onze ans. Cela faisait maintenant trois ans qu’elle travaillait d’arrache pied avec son père pour le contenter et qu’il laisse tranquille sa petite sœur. Aujourd’hui c’était le grand jour, à la fin de celui-ci, elle saurait si elle a réussie ou non, son pari envers sa sœur et son bonheur. Elle n’avait d’autre choix que d’aller à Serpentard, l’avenir de sa sœur se trouvait dans sa répartition, il ne fallait pas qu’elle rate. Sur le quai de la voie du Poudlard Express, la belle Vaughan était assez pensive. Tout d’abord elle avait peur de ne pas être à la hauteur bien sûr, mais elle était surtout effrayée par le fait d’être séparée de sa petite sœur, pendant tout une année, même si elle retournerait au foyer familial à chaque vacances scolaire. Soupirant, elle ferma ses grands yeux bleus, assise sur sa lourde valise, son père ne devait pas être très loin. Tiens, d’ailleurs en y regardant mieux, il était en train de parler avec d’autres pères de famille qui était du même camp de lui, et qui devait avoir des fils à Poudlard. Elle se demandait bien lequel elle allait le forcer à épouser. Enfin. Soudain, elle sentie une main se glisser dans la sienne, et un sourire vint se poser sur son visage. Lily. Sa Lily. Elle était juste là, elle lui souriait, de ce sourire qu’Eve savait contraint de cacher la peur qu’elle avait elle aussi.

« Tout va bien se passer Lily. »
« Tu crois vraiment ? »
« Fais moi confiance, et puis de toute faon l’année prochaine tu me rejoins. »
« Oui c’est vrai ! Oh, j’ai tellement hâte ! »

serrant sa petite sœur dans ses bras, elle savait que c’était le dernier moment chaleureux qu’elle allait vivre avant bien longtemps. Se détachant de Lily, son père lui faisait signe… Elle envoya alors sa petite sœur rejoindre leur mère, alors qu’elle s’avançait vers son père et ses amis. Une boule était en train de naître au fond de son estomac comme d’habitude. Mais plus le temps passait et plus celle-ci s’avérait petite, légère. Se positionnant près de son paternel, elle sentie la main de celui-ci se posée sur son épaule avec tant de forces qu’elle crue un instant céder face à la pression. Cependant, elle n’en fit rien voir, et resta droite, regardant fixement les personnes qui lui faisaient face.

il s’agissait de deux hommes, qui devaient sûrement avoir le même âge que son père. Un était grand, brun, imposant et avait un regard qui pouvait vous transpercer en moins de deux, tellement il était angoissant. L’autre plus petit et blond, avait un charme fou qui faisait qu’on ne savait pas quoi penser de lui, et Eve avait même du mal à se dire qu’il pouvait côtoyer quelqu’un comme son père.

« Je vous présente ma fille aînée, Eve Carlson Vaughan. C’est sur elle que repose tous mes espoirs. J’espère qu’elle saura faire honneur à notre nom, et qu’elle sympathisera avec vos enfants. »
« Charmante comme elle est, je n’en doute pas une seule seconde mon cher Andrew. Et dans quelle maison comptes-tu aller ma chère Eve ? »
« Serpentard monsieur. Ce fut la maison qui acceuillie tous mes descendants, cela va de soi que j’irai également chez les serpents à mon tour. »
« C’est une très bonne petite Andrew, elle a l’air de savoir ce qu’elle veut, tu peux en être fier. »

eve venait de passer la première étape avec succès. Maintenant que les amis de son père la trouvaient parfaite, il s’était quelque peu détendu. Celui-ci donna quelques dernières instructions à sa fille avant de la quitter sans un seul au revoir rejoignant son autre fille et sa femme. C’est le cœur déchiré, qu’Eve attrapa alors sa valise et fit un dernier signe d’adieu à Lily. Elle savait pertinemment que les adieux allaient être difficile mais elle pensait être un minimum préparé. Foutaises. Elle se sentait mal, perdue, et avait une folle envie de fondre en larme. Mais ce n’était pas le moment. Elle était face à son avenir et à celui de Lily, il fallait qu’elle reste forte, pour elle, pour sa Lily. Fermant ses grands yeux bleus un instants, elle respira un grand coup, puis s’engouffra dans le couloir du Poudlard Express à la recherche d’un wagon libre. Elle n’avait pas envie de se mélanger aux autres tout de suite, pour cette première séparation avec Lily, elle avait besoin d’être seule. En plus, elle préférait réfléchir à ce qu’il attendait, à tout ce qu’elle devait accomplit pour son père paternel.

cependant, il faut croire que le destin en avait décidé autrement, car elle ne trouva aucun wagon vide et le dernier était occupé par une fille, fine et brune qui à première vue devait avoir le même âge qu’elle. Soupirant, elle poussa la poignée et la porte du wagon s’ouvrit à la volée. Posant ses grands yeux bleus, vides d’expressions, sur le visage de la ravissante inconnue, elle passa une main dans ses longs cheveux blonds, et ramena un peu plus sa valise vers elle.

« Désolée mais tous les autres wagons sont pris, je peux venir dans celui-ci ? »
« Installe-toi, je commençais justement à me demander si je ne faisais pas fuir les autres. »

les paroles de la jolie brune furent accompagnées d’un léger gloussement et d’un sourire chaleureux qui tout d’abord déstabilisa Eve. Pourtant au fil du voyage, les deux futures premières années discutèrent et apprirent à se connaître. Et une amitié naquit ainsi, de façon naturelle et non préméditée, ce qui étonna Eve. Elle raconta alors à Sin son intention d’aller à Serpentard, qu’elle se devait d’y aller pour sa petite sœur, et qu’au final, elle était sûre qu’une autre maison n’aurait de tout façon pas voulue d’elle. Sin fit aussi ses petites confidences auprès d’Eve, et c’est ainsi qu’elles devinrent amies, une belle amitié se profilant dans l’avenir de leur scolarité. Revêtant leur uniforme scolaire, elles sortirent ensemble du train lorsqu’il fut arrêté à quai.

ce fût donc en compagnie de Sin qu’elle s’avança dans la grande salle en attendant son sort, quand on l’appellera pour que le choixpeau la répartisse dans une des quatre maisons. Ce pouvait ne pas être très important pour certains, mais pour Eve c’était toute sa vie et celle de Lily qui allait se jouer. Elle n’avait pas le droit à l’erreur. Il fallait qu’elle intègre les serpents. Les noms défilèrent, et Eve n’était toujours pas appelée, avec un nom en V, elle avait le temps avant que ce soit son tour. Gardant les yeux fixés devant elle, elle regardait tous les autres se faire répartir à travers les quatre maisons, sans faire un seul commentaire. Et lorsque les tables applaudissaient, elle trouvait ça assez pathétique. Après tout, pourquoi montrer autant de solidarité envers une personne que l’on ne connaît pas du tout, et puis qu’est ce qui leur disait qu’ils allaient aimer leur maison, peut-être qu’il n’avait pas le choix d’aller ici ou là, tout comme elle. Enfin. Perdue dans ses pensées, elle n’eut pas l’occasion de les développer d’avantages qu’elle entendit son nom retentir à travers toute la grande salle.

« VAUGHAN, EVE CARLSON. »

c’est alors d’un pas sur qu’elle s’avança vers le tabouret. De l’extérieur elle paraissait froide et sure d’elle, mais à l’intérieur au fond d’elle-même, elle avait cette angoisse de ne pas y parvenir, de ne pas aller à Serpentard, et de ne pas assurer l’avenir de Lily. Soucieuse, elle n’en laissa rien paraître, il fallait qu’elle s’habitue de toute façon, personne ne devait voir clair dans son jeu, à part Sin, c’était trop tard, la jolie brune l’avait touchée en plein cœur, et elle s’était liée d’amitié avec elle. Mais à part Sin, personne ne devrait deviner qui elle était réellement. Lorsque le professeur laissa tomber le choixpeau sur la tête d’Eve, celle-ci se retrouva plongée dans le noir le plus complet. Fermant les yeux, elle commença à prier à tue-tête.

Serpentard, Serpentard, Serpentard…

Es-tu sûre de ce choix Eve ?

Oui, il n’y a pas d’autre solutions. Je dois aller à Serpentard, je veux aller à Serpentard, pour ma petite sœur, pour Lily. Je n’ai pas le droit à l’erreur, s’il te plait Choixpeau, envois moi chez les serpents, c’est tout ce que je souhaite.

quelques minutes passèrent ou Eve continuait de supplier le choixpeau magique de la laisser aller là où elle le souhaitait. Si son cœur battait à mille à l’heure, ses lèvres ne tremblaient pas, elle était immobile, assise avec assurance sur le tabouret, ne trahissant pas un seul instant, qu’au fond d’elle, elle était sur le point de mourir de peur.

nombre de messages : 22 age : 32 pseudo : uc. date d'inscription : 18/07/2009

chapitre trois ; la malediction n'est pas quelque chose que tu peux
_______________________ contrôler. Il faut savoir la supporter, même si cela est
_______________________ dure. Voir que tu n'as pas réussie et que tu as échouée,
_______________________ pour te donner envie de te surpasser.

• « Malédiction et bénédiction n'ont jamais hâté la mort ni prolongé la vie de quiconque. » Sanstitre1mis

nous retrouvons à présent Eve en cinquième année. La jolie blonde avait bien grandie depuis son entrée à Poudlard, et s’était affirmée au sein de l’école, tant par sa beauté que par son caractère bien trempé. Cependant, il y avait toujours une personne avec qui elle redevennait la douce Eve de son enfance, et ce n’était personne d’autre que sa Lily. Celle-ci était en troisième année et avait été répartie à Serdaigle ou à présent, elle s’épanouissait tranquillement, ce qui ravissait le cœur de la belle brune.

fin des cours, elle était en train de mettre en vitesse toutes ses affaires dans son sac, avant de le jeter avec nonchalence sur son épaule. Elle avait rendez-vous avec sa petite sœur, et celle-ci n’attendait pas. Sortant de la salle des potions, elle s’engouffrait d’un pas pressé dans les cachots du château. Elle avait dit au revoir à Sin, lui disant qu’elles se retrouveraient pour le diner. Filant à toute allure, elle avait rendez-vous avec Lily dans le parc. Dessérant sa cravate, elle sortie sa cravate de sa jupe et redescendie ses chaussettes blanches. Ouvrant les premiers boutons de sa chemise, elle arborait tout de suite un look beaucoup plus décontracté. Lorsqu’elle poussa les portes du château, elle jeta un coup d’œil vers l’arbre ou elle avait rendez-vous avec sa petite sœur. Oh. Pourquoi y avait-il toute cette masse ? Prise de panique, Eve imaginait alors le pire, et s’il était arrivé quelque chose à Lily ? Si elle n’avait pas été capable de la protéger comme elle le souhaitait. S’approchant doucement, elle vit sa petite sœur au centre de la foule, en larmes dans les bras d’une de ses amies sûrement, un exemplaire de la gazette froissée dans ses mains.

Lily, qu’est ce qui se passe ?

Eve… Oh Eve…

Mon Dieu, mais dis moi ce qu’il se passe ? S’il te plait. Pourquoi es-tu dans cet état ?

sa sœur ne prononça pas un mot de plus, la laissant dans le chaos le plus total. La voir pleurer comme ça était une chose atroce pour la cinquième année. Elle n’avait jamais vu le visage si beau de sa sœur, aussi déchiré par la douleur et la tristesse. Se relevant, elle fusilla les personnes qui l’entourait du regard. Etait-ce si drole de profiter de la douleur de sa petite sœur ? Eve avait toujours été excessive en tout lorsque cela concernait Lily. Elle la protégeait, sacrifiait tout pour son bonheur, et était très sévère envers ceux qui n’était pas correcte envers elle. En clair, elle oubliait sa propre vie, pour que celle de sa petite sœur soit la plus heureuse possible. Cela durait depuis toujours, et ce n’était pas sur le point de changer.

« Qu’est ce que vous avez ? Le spectacle est bon, au moins ? N’hésitez pas à donner un petit quelque chose pour la prestation, hein ! »
« Mais Eve, non, c’est juste qu’on souhaite aider ta sœur… »
« L’aider à quoi ? A se sentir comme un animal de foire ? Ne vous en faites pas, là, vous y arriver parfaitement. Alors maintenant avant que je ne m’énerve serieusement, soit vous me dites ce qui lui arrive, soit vous décampez. »
« Et bien c’est que… En fait, tu devrais lire la Gazette, c’est en première page. Tiens. »

s’emparant de la Gazette, elle lança un regard noir à la fille qui venait de lui passer, mais lorsqu’elle lu le titre de l’article, elle se figea. « Les Vaughan, la fin du mystère. ». Lisant l’article en diagonale, elle comprit tout de suite pourquoi sa petite sœur n’allait pas bien. Les Aurors avaient débarqués chez eux la nuit dernière, et dans la bataille, leur mère avait été tuée d’un avada. Quand à leur très cher père, celui-ci venait d’être incarcéré à Azkaban, son jugement étant en attente apparement. Relevant son regard bleu emplis de colère vers la foule qui lui faisait face, elle soutint leurs regards hypocrites un instants, avant de reprendre la parole.

« DEGAGEZ ! FOUTEZ MOI LE CAMPS ! ELLE VIENT D’APPRENDRE QUE SA MERE EST MORTE ET VOUS TOUT CE QUE VOUS TROUVEZ A FAIRE C’EST VENIR REGARDER COMBIEN ELLE EST MALHEUREUSE ? VOUS AVEZ INTERET A VOUS BARRER VITE FAIT DE LA OU JE NE DONNE PAS CHER DE VOTRE PEAU. »

la colère était immense chez la cinquième année. En peu de temps la foule se disperça. Nous étions à la fin de la cinquième année de la belle Eve. Dans moins d’une semaine, c’était les grandes vacances d’été, et la première question qu’elle se posait, c’était où est ce qu’elle allait aller, avec Lily… Se rapprochant de sa petite sœur, elle fit signe à la fille avec qui elle était de dégager, et pris place à côté de sa petite sœur. La prennant dans ses bras, elle commena à la border comme elle avait l’habitude de le faire lorsqu’elles étaient enfants et que Lily ne trouvait pas le sommeil. Passant sa main dans les cheveux blonds et bouclés de sa petite sœur, elle retenait au fon d’elle-même ses propres larmes. Elle n’avait pas le droit de pleurer. Pas maintant, pas quand sa petite sœur avait besoin d’elle. Essuyant doucement les larmes de Lily, elle la força à plonger ses yeux dans les siens, et lui lança un timide sourire, avant de la serrer contre elle.

« Ca va aller Lily, je te le promet… Je vais trouver une solution. Je ne laisserai personne te faire du mal, tu le sais ça hein ? Tu le sais ? »
« Mais ou on va aller Eve ? »
« Je sais pas Lily… Je sais pas… »

serrant le corps de sa petite sœur contre le sien, peut être un peu trop fort, peu être mal… Mais elle ne voulait pas qu’elle lui échappe, elle ne voulait pas la laisser partir… Partir vers ce monde qui la ferait souffrir. C’était sa petite sœur et elle se devait de tout faire pour qu’elle est une belle vie. Or la mort de leur mère n’était pas ce qu’il y avait de meilleur pour une personne aussi fragile émotionellement que Lily. Elle n’était pas aussi forte, aussi froide et vide d’émotions qu’Eve. Elle avait toujours été l’armure de Lily et ce n’était pas aujourd’hui que cela allait cesser, surtout quand on voit combien elle avait besoin d’elle en ce moment. Restant silencieuse un instant, elle se souvint alors du pacte qu’elle avait fait avec Sin. Si jamais l’une d’elles avaient un problème l’autre serait toujours là pour l’acceuillir et l’aider, parce que c’est ce qui se fait entre amies. Elle savait alors ou elle allait allée, du moins pour un certain temps, avant que Eve ne trouve une solution. Continuant de caresser les cheveux de sa sœur, elle pensa à ce qu’allait dire les autres, à comment elle allait affronter les remarques, les questions, et autres diversités sur le scandale dont sa famille venait de faire l’objet. Elle ne voulait pas affronter, elle n’affronterait pas.

se levant d’un bond, elle pris la main de sa petite sœur dans la sienne, et l’enmena chez le directeur de l’école. Elle devait aller à la remise des BUSES le lendemain soir, mais elle n’avait pas du tout le cœur à la festivité. Entrant dans le bureau, elle n’eu pas le besoin d’expliquer la situation au directeur, un exemplaire de la Gazette était déjà entre ses mains. Faisant asseoir sa petite sœur qui n’était qu’à deux doigts de faire une crise de nerfs, elle s’asseya à côté d’elle, complètement calme. D’une calme si parfait, que cela en était même effrayant. La réaction de Lily était humaine, tout à fait compréhensible. Celle d’Eve, était surtout énigmatique.

Mademoiselle Vaughan, je suppose que vous ne souhaitez pas assister à la remise des BUSES ?

Non monsieur, vous supposez très bien.

C’est ma foi très compréhensible. Bien, alors ou allez vous donc ?

Nous allons allez vivre avec mademoiselle Sin Winston et sa mère, c’est une grande demeure ou je pense que nous ne dérangerons pas trop, du moins je l’espère. Je pense qu’il me faut, ainsi qu’à ma sœur, les vacances d’été pour commencer notre deuil, et aussi réaliser ce qui nous attend… Affronter nos camarades maintenant, n’est peut-être pas la meilleure des solutions.

N’ayez crainte, vous partirez ce soir, le dîner vous sera servis ici, vos valises sont en train d’être faites. Prenez soin de vous et de votre sœur, mademoiselle Vaughan.

Merci monsieur le directeur.

fermant la porte sur lui, le directeur laissa alors Eve seule avec Alice dans son bureau. Soupirant, elle porta un regard vers sa petite sœur qui s’était endormie sur sa chaise. S’approchant de la fenêtre du bureau, elle regarda à travers celle-ci, plongeant son regard dans l’horizon. Une larme, puis, deux, puis plusieurs vinrent faire surface sur sa peau pâle. Elle avait échouée, sa petite sœur était malheureuse. Sa mère était morte, son père était incarcéré, et elle n’avait aucune idée de ce qu’allait être l’avenir de sa petite sœur, ou même le sien. Essuyant ses larmes, elle venait de céder à sa tristesse, ce qui n’était pas une bonne chose. L’avenir ne s’annonçait pas bienveillant, surtout depuis que les tendances magiques de sa famille venaient d’être révélées au grand jour. Encore en ce qui la concernait elle s’en fichait royalement, mais sa petite sœur… Elle avait peur qu’elle perde tous les amis qu’elle s’était fait au sein de Serdaigle principalement. Elle ferait tout pour empêcher cela. Comment ? Elle n’en avait encore aucune idée, mais elle trouvera. Faite lui confiance, elle trouvera.

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Pfiouuu, enfin terminée *o*

Serpentard

» i hate you, but i want you so bad (james franco - neg - free).