Hominum Revelio
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 jewel. « relax, take it easy. » done.

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Jewel Robinson

Jewel Robinson


Féminin nombre de messages : 1044
age : 32
copyright : gwn
pseudo : insuline
humeur : dégoutée, et encore, c'est un euphémisme.
date d'inscription : 13/05/2008

Pensine
année du personnage: sixième année.
animal: Pégaze, un chartreux.
notes:

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MessageSujet: jewel. « relax, take it easy. » done.   jewel. « relax, take it easy. » done. EmptyDim 12 Juil - 20:48

_« JEWEL ROBINSON »_
« si j'avance, suivez moi
si je recule, tuez moi
si je meurs, vengez moi. »


    jewel. « relax, take it easy. » done. 2sajnky
    © cristalline
âge & année d'étude ; seize ans. sixième année.
date & lieu de naissance ; née un premier janvier, en France.
origines & pureté ; origines anglaises et françaises. nationalité britannique cependant. sang-mêlée.
orientation sexuelle ; hétérosexuelle.


Du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C'était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l'héro, mieux que la dope, coke, crack, fix, joint, shit, shoot, snif, pét', ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, peyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l'intégrale des Muppet Show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d'Emma Peel, Marilyn, la Schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d'Abbey Road, les solos d'Hendrix, le petit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le Space Mountain, la ronde du Père Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave parties les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Yann Rimbaud, Morrison et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie...
© jeux d'enfants.


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© ??


Dernière édition par Jewel Robinson le Lun 20 Juil - 18:05, édité 14 fois
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Jewel Robinson

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année du personnage: sixième année.
animal: Pégaze, un chartreux.
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MessageSujet: Re: jewel. « relax, take it easy. » done.   jewel. « relax, take it easy. » done. EmptyJeu 16 Juil - 16:51

_« HOMINUM REVELIO »_
« je me presse de rire de tout
de peur d'être obligé d'en pleurer »
Beaumarchais.


    « Voilà des années, de nombreuses années, que je n'espérais plus rien de la vie. Je pense qu'elle m'a tout donné, mais que c'était pour mieux tout me reprendre par la suite. C'est à douze ans que j'ai connu mon premier chagrin, lorsque, un matin, comme tous les autres matins, je m'en étais allé chercher le courrier. Il était là, allongé de tout son long sur le bord de la route goudronnée, et seul un mince filet de sang coulait de son museau. Absurde et encore trop innocent pour savoir qu'il suffisait d'un rien pour ôter la vie à la plus gentille des créatures, je pensais qu'il dormait alors je l'ai appelé, j'ai sifflé, mais rien n'y faisait, il n'entendait pas, ne réagissait pas. Alors j'ai couru, je me suis précipité, et je suis resté tétanisé au contact glacial de ses poils : Félix était mort, pendant la nuit, fauché par une voiture. Ce n'était la faute à personne, ça arrive, c'est tout. Puis, à vingt-cinq ans, alors que je découvrais chaque jour un peu mieux le métier et la joie d'être père, la vie m'ôta une fois de plus un être cher, mon fils, mon tout petit enfant, mon trésor de trois ans. Il avait à peine vu la lumière du jour qu'il avait aussitôt plongé dans l'obscurité éternelle. A trente-trois ans, c'est l'âme-sœur qui s'en alla, aussi chastement qu'elle m'était apparue quinze ans plus tôt. Le soir elle m'avait baisé le front et ses yeux s'étaient fermés pour ne plus jamais s'ouvrir. Elle était partie dans un souffle, en silence et paisiblement. Au moins, elle n'a pas souffert. Ce fut ensuite le tour des parents, du reste de la famille et puis des amis, et, à quarante-six ans, j'étais seul, reclus dans une maison sans vie, avec pour seule compagne une vive amertume. Alors, quand j'ai recueilli Jewel, c'était par pure charité et parce qu'on m'avait supplié de la prendre sous mon aile. Je l'avais près de moi depuis une dizaine de jours que je me demandais déjà – tel un jeu macabre et terriblement sinistre – combien de temps s'écoulerait avant qu'on ne me la reprenne.

    J'ai eu tord de croire que Jewel serait un lourd fardeau, un boulet lié à mes chevilles qui m'empêcherait d'avancer. Non cette enfant est une bénédiction, un cadeau tombé du ciel et pourtant, il faut bien avouer qu'il m'a fallu un certain temps pour le comprendre.

    La seule chose qui lui restait de ses parents, c'était son prénom, Jewel, un bijou. Son père était un sorcier un peu trop impliqué dans la lutte contre le seigneur des ténèbres, quant à sa mère, elle n'était rien d'autre qu'une magnifique française, moldue et innocente. Sa beauté, sa candeur et sa bonté ne furent pourtant pas suffisantes pour convaincre les mangemorts de l'épargner. Enfin pour ce qu'on en sait, parce qu'elle est portée disparue mais personne n'a jamais pu affirmer qu'on l'ait tuée ou non. Un jour, son mari était rentré chez lui et avait compris – à grand regret – qu'il aurait du écouter ses amis et se cacher au quartier général plutôt que de fuir en France, où sa cachette avait rapidement été découverte. Ils avaient tout saccagé et le charme de la jolie maisonnette avait totalement disparu. L'homme avait d'abord cru qu'ils avaient enlevé et sa femme et sa fille, et puis il avait entendu un cri étouffé qui l'avait mené directement à l'armoire du haut. Elle était là, encore bambin, et le regardait avec de grands yeux brillants, et ses joues étaient rouges cramoisies. Si elle se souvient de ce qui s'est passé ? Je ne pense pas, à mon avis, sa mère l'a caché et elle n'a rien vu, quant à ce qu'elle aurait pu entendre, je ne crois pas qu'elle en ait gardé le moindre souvenir... Quoiqu'il en soit, deux jours après ce triste événement, il est venu me voir et m'a supplié de la prendre en charge, j'ai accepté tout en essayant de le raisonner, mais sa décision était prise, il partait chercher sa femme, où qu'elle soit. J'ai toujours gardé la conviction qu'il savait qu'il courait à sa perte et qu'il a ainsi, délibérément, abandonné sa fille, mais la dernière chose que je souhaite, c'est cracher sur un ami, alors je me tais depuis quinze ans. 

    M'occuper d'un bébé alors que j'approchais dangereusement de la cinquantaine, ça n'a pas été facile, loin de là. De plus, ce n'était pas n'importe quel enfant, c'était Jewel Robinson, mignonne tout autant qu'insupportable. C'était une petite qui refusait de tenir la main pour traverser la route, qui ne manquait jamais de faire un scandale au beau milieu du centre commercial pour qu'on lui achète telle ou telle poupée ou peluche, qui pouvait se rouler par terre pour avoir une glace ou une sucette à la fraise, qui refusait de se brosser les dents le soir, qui défiait tous les gamins de son âge, et plus particulièrement les garçons... Il faut bien l'avouer, quand elle était encore haute comme trois pommes, Jewel n'était pas sage, pas du tout, et je ne la trouvais adorable qu'endormie, le reste du temps, c'était un petit démon fatiguant qui multipliait les bêtises en tout genre. Il suffisait de lui interdire une chose pour qu'elle s'empresse d'enfreindre la dite règle, consciemment ou non, je ne sais pas, ce qui est sûr, c'est qu'elle revenait toujours avec un air de chien battu plaqué sur le visage, la larme à l'œil, et elle répétait constamment qu'elle n'avait pas fait exprès, non elle n'avait pas fait exprès et ce n'était pas sa faute.

    Elle était rieuse, j'étais amer. Elle était infatigable, j'étais fatigué. Elle était enthousiaste, j'étais pessimiste. Elle était dépendante, j'étais solitaire. Elle était jeune, j'étais vieux. Elle était émotive, j'étais stoïque. Elle était têtue et bornée, mais je l'étais encore plus. Elle était bavarde et moi silencieux. Et puis elle m'a rendu le sourire. Et puis elle a grandi. Elle est devenue belle et n'a pas changé pour un sou : toujours aussi fringante et prête à faire changer d'avis une mule alors qu'elle même est terriblement obstinée. Toujours aussi impulsive et prête à donner aux autres. Toujours rieuse et fidèle à sa propre conception du monde et à ses amis. Toujours pleine d'orgueil et plus fière qu'un coq. Toujours sensible et ne pouvant s'empêcher de verser quelques larmes lorsqu'elle est touchée. Désespérément curieuse et susceptible. Elle se fâche pour un rien, ça n'a pas changé, et se passionne pour des choses inutiles et sans valeur. Toujours chiante, fatigante. Mais plus timide, et plus responsable. Surement plus réaliste, aussi, et donc un peu plus triste et un peu moins optimiste car la réalité n'est pas tendre.»


Dernière édition par Jewel Robinson le Lun 20 Juil - 18:04, édité 17 fois
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MessageSujet: Re: jewel. « relax, take it easy. » done.   jewel. « relax, take it easy. » done. EmptyJeu 16 Juil - 16:52

_« INSULINE »_
« si le travail est l'opium du peuple
alors je ne veux pas finir drogué...»
Boris Vian.

    âge ; dix-sept ans.
    temps de connexion ; vingt-cinq heures par jour, huit jours sur sept, si je le pouvais.
    comment as-tu connu le forum et comme le trouves-tu ? la bonne blague.
    votre personnage est-il un personnage vacant ? non.
    personnalité sur l'avatar ; Kiki Bell.
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Jewel Robinson

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MessageSujet: Re: jewel. « relax, take it easy. » done.   jewel. « relax, take it easy. » done. EmptyLun 20 Juil - 18:15

    autovalidation.
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MessageSujet: Re: jewel. « relax, take it easy. » done.   jewel. « relax, take it easy. » done. Empty

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