Inclinez vous, le Seigneur des Ténèbres dégaine.

Il n'est pas facile, voyez vous, de raconter l'histoire du Mage Noir le plus puissant de tous les temps. Peu de gens savaient, au début, que son nom authentique n'était rien d'autres que Tom Elvis Jedusor. Et pour le plus grand déplaisir du Mage, Jedusor n'était pas un nom de souche pur dans le monde de la sorcellerie. C'est ainsi qu'il se forgea un nouveau nom, espérant que tous les sorciers du monde aurait peur de le prononcer. Honteux de ses origines, il s'offrit le titre de Lord et se rebaptisa Voldemort. Mais pourtant, Lord Voldemort n'a pas à avoir honte de son nom complet car son deuxième prénom l'associe à Salazar Serpentard, illustre sorcier maléfique à qui on attribue l'idée première de régner sur le sang moldu. On remerciera alors sa mère, Mérope, de lui avoir attribuer ce sang que Voldemort qualifierait de « royal ».

Certains diront que l'avenir et le comportement d'un enfant se joue sur son éducation. Et Lord Voldemort n'en a pas eut. Sa mère mourut à sa naissance et son père, moldu et abusé, l'a lâchement abandonné. Passé son enfance dans un orphelinat, bien que respectable, ce n'est pas la joie et on aurait presque envie de le plaindre. Presque, j'ai dit. On l'a jamais perçu comme un enfant de coeur. Il montrait déjà une envie de domination et une grande estime de lui-même. Lord Voldemort s'aime, s'accepte et personne ne peut l'égaliser. Tout doit être sous son contrôle, depuis son enfance. Sa magie étant déjà trop bien développée pour un sorcier de son âge, il arrivait à se faire respecter, comme il se doit.
Les autres enfants, à l'orphelinat, l'évitaient et la maîtresse des lieux n'osait plus aucune remarque. Il avait établi un climat tendu entre les habitants et lui, où personne ne trouvait réellement sa place. Puis Poudlard. Libération, jouissance ... appelez ça comme vous voulez mais le petit Tom s'y sentait bien. Elève studieux, le château semblait être une des choses la plus chère à ses yeux.

La suite de l'histoire est bien trop connu. Déjà à cette époque, il nourrissait l'ambition d'être le plus puissant sorcier du monde. Il peaufina alors son projet de domination sur la race moldue et recruta des adeptes : Les Mangemorts. Tous en émoi, ils éprouvaient une fascination pour leur Maître. Et ça ne dérangeait pas notre Lord narcissique. Il donnait pourtant de faux espoirs à ses Mangemorts, mais clairement, il ne veut qu'une relation de Maître à serviteurs. Il les tient, d'une certaine manière. On ne quitte pas ses rangs si facilement.

« Monsieur, je voulais vous demander quelque chose.
- Demandez, mon garçon, demandez...
- J'aurais voulu savoir ce que vous pouviez me dire... des Horcruxes ? »

Le dernier mot avait été dit soigneusement, dans un murmure tout à fait audible. Lord Voldemort adolescent se tenait devant son professeur de potions, tellement influençable et si flatté. Leur dîner avait pris cours mais pourtant, l'élève studieux et préfet s'était attardé. Jouer le parfait petit innocent lui allait très bien puisqu'en réalité, il s'était déjà bien renseigné sur les Horcruxes. Ils représentaient pour lui la puissance, la grandeur et l'immortalité. La mort est, selon lui, la plus grande honte que peut subir un sorcier. Éprouvant une obsession pour elle, créer un seul Horcruxe ne lui suffirait pas.
Comprenant le principe que Slughorn expliquait, l'adolescent demanda :

« N'obtiendrait-on pas un meilleur résultat, une plus grande force, si l'on parvenait à diviser son âme en plusieurs morceaux ? Le chiffre sept n'est-il pas celui qui possède la plus grande puissance magique ? »

Slughorn se décomposa. Voldemort était allé trop loin, il le savait, ses phrases auraient du être tournées autrement. Il était profondément déçu de ses réactions. Trop faible pour oser, trouvant ça trop... maléfique. Mais Voldemort avait compris depuis longtemps qu'il n'agissait pas en mal car selon sa personne, il n'existe pas. Ce n'est qu'une question de pouvoir et de talent.

Et plus tard, Lord Voldemort adulte créa ses Horcruxes, au nombre de six, puisque la septième partie est toujours vivante, dans son corps. Puis ils furent détruits par Potter et ses « amis », mettant fin à l'immortalité du Seigneur des Ténèbres et le rendant plus vulnérable, humainement parlant. Car même si son âme est mutilée et diminuée pour l'éternité, il ne perd pas de sa puissance magique et il faudra certainement être d'une grande habilité pour réussir à le tuer. Certains s'amuseront à dire qu'il n'est même plus humain, qu'il s'est forgé une espèce à part, unique, plongée dans les Forces du Mal y découvrant la quasi totalité de leurs facettes.

« Ahhh ! »

Le cri que pousse Betty t'exaspère hein ? Puis tu te demandes ce que t'as bien pu foutre à copuler une femme comme ça, si on peut appeler ça une femme. Tu n'aurais pas eu un si moche accouchement avec Bellatrix. Tu le sais. Mais tu sais aussi te rassurer car tu es persuadé que l'enfant te ressemblera, qu'il sera un bel héritier avec le talent de son papa. Tu vois un bel avenir pour lui. Tu l'enverras à Poudlard bien sûr, parce que tu as toujours ressentit quelque chose pour ce lieu. Il t'inspire, tu le veux, il t'échappe pourtant mais tu persistes. Il sera un brillant élève ton gamin, t'en es sûr et il mènera les gryffondors à la baguette. Bah oui, il sera un serpentard, tu ne t'en fais pas pour ça, ça coule dans tes veines alors ça coulera dans les siennes. Mais en attendant, tu vois la mère de ton marmot en train de gémir et tu ne supportes pas. Et tu te tiens dans le coin de la pièce, un demi sourire affiché sur tes lèvres, les bras croisés. Tu attends, partagé entre l'excitation et l'agacement. Tu vois du monde autour de toi, tu les examines et les jauges de ton regard si effrayant. Tu veux intimider, comme d'habitude et ça fait toujours son effet. Personne ne parle, à part l'autre pouffe gémissante, tout ça parce que t'arrives mieux que personne à fermer le clapet de ces gens-là. Tu leur a promis une jolie somme si ton gosse se sortait bien de cette femme, en pleine santé, bien sûr. Tu tiendras promesse, my Lord, tu n'as qu'une parole, elle est irrévocable. Ils s'affairent autour de toi, l'argent promis est sur la table, ils jettent sans cesse un petit regard vers les Gallions étincelants. Tu comprends l'appât du gain et leur crainte, tu es si intimidant et trompeur. Personne ne te dupe.

Et enfin, une dernière contraction, un dernier cri à te faire grimacer, et tu inspires profondément. Enfin, le bébé sort complètement, ça a duré beaucoup trop longtemps pour toi. Les guérisseurs l'enveloppent d'une couverture émeraude, Betty respire à un rythme plus normal, mais toujours un peu saccadé. Elle est contente, elle pense que tu vas la remercier comme il se doit du beau cadeau qu'elle t'offre. Mais elle n'est rien à tes yeux, tu t'en fiches, royalement. Sa seule valeur est son sang, puisque tu voulais un marmot pur. Tu la regardes, toute transpirante, et t'estimes qu'elle a quand même bien travaillé. Elle est plutôt belle, le gosse pourrait avoir ses traits que ça ne te dérangerait pas. Mais tu veux le voir, ta descendance, ta chair, ton sang. Alors tu t'approches du berceau où les guérisseurs l'ont laissé. Ils s'écartent, tout naturellement et tu aperçois ton bébé qui pleure. Tu lui fais peur, c'est normal, tu ne sais même pas t'y prendre et ton visage n'est pas franchement appréciable. Tu tends tes bras devant son minuscule corps mais il refuse ta présence. Il bouge, se libère de sa couverture et te fait face.

Et c'est le drame. L'hécatombe. Un mythe s'effondre. Tu perds tes moyens, tes yeux s'écarquillent. Tu ne t'y attendais pas n'est-ce pas ? My Lord n'a pas de fils, il n'a pas ce qu'il voulait et tu pensais pourvoir contrer le hasard et la génétique ? Non bien sûr, ce n'est pas ta faute, c'est de la sienne. Cette trainée t'a monté une supercherie. Tu ne peux pas avoir une fille, le sexe faible. Tu es misogyne, tu ne t'en caches pas, seul un homme pouvait reprendre ton empire. Et la rage s'empare de toi, tu tires ta baguette et d'un geste rapide, tu tues les témoins de cet affront. Mais tu gardes Betty pour la fin. Tu pénètres ensuite dans son esprit beaucoup trop fatigué et vulnérable. Tu la rends folle, tu aimes ça, tu lui montres ses pires souvenirs, tu éteints tout espoir en elle, elle te supplie et tu savoures. Elle recommence à gémir de douleur, la bouche ouverte de stupeur. « Tue-moi. » Tu y es allé trop fort, tu le reconnais et la voilà suicidaire désormais. Fais preuve d'un minimum de bonté, my Lord, accepte son supplice.

« Avada Kedavra ! »

Le Seigneur des Ténèbres était fou de rage, vous vous en doutez, et tout le monde en pris pour sa gueule dans les mois à venir. Ne vous amusez pas à le titiller pendant qu'il est d'humeur massacrante. Et puis d'autres fâcheuses nouvelles l'attendaient. Potter avait eut un fils, lui. Et tout le bas peuple s'entendait dire qu'il accomplirait la tache de son père défunt. Un nouvel espoir renaissait dans la foulée mais my Lord n'était pas inquiet. Il ne s'amusera pas à le tuer dès sa naissance, il ne refait pas les mêmes erreurs. Puis à ce jour, aucune prophétie n'est à signaler, tout allait bien. Lui, le Grand, saura attendre. Avec toute la témérité des Potter – certains diront du courage – le jeune homme ira le trouver de son plein gré. My Lord accorde quand même à la descendance une importance primordiale. Il espère qu'ils vont prendre le relais, appliquant les lois tordues déjà mises en place, laissant le monde plongé dans la domination et la terreur. Puis dans « l'autre camp », le taux de natalité avait considérablement augmenté. Des futurs membres de l'Ordre du Phénix, dont les parents se félicitaient de leur éducation qui jugeait bonne, contre les Forces du Mal. Je vais vous épargner le genre de conneries qu'on peut leur raconter à leur âge. Les papillons volent, le monde il est tout beau et les gens sont bien niais. Pourtant, dans le Manoir Malefoy, la chasteté n'est pas le mot d'ordre. Bien que le Manoir fut établi QG officiel des mangemorts, eux-mêmes ne se gênent absolument pas pour occuper l'une des chambres. Et les petits bébés naquissent. Hors de la vue du Lord, il ne supportait pas. Si certains appelleraient ça de jolies pétales, Voldemort estimait que c'était seulement des loutres envahissantes. Pourtant, un seul être avait sa place dans le Manoir, le jeune Malefoy, nommé Scorpius et Voldemort était très intéressé. Plus que pour sa propre fille. Scorpius avait la beauté, le talent et la pureté d'un très bon mangemort. Ce genre de chose, ça pue à trois kilomètres pour le Lord, en fait. Mais c'est comme ça que Drago fut convoqué avec son Maître, pour parler exclusivement de l'avenir de Scorpius. Il en résulta que Voldemort obtint ce qu'il veut, comme d'habitude me direz-vous, et Drago plia, sans rechigner ( ou du moins, devant son Maître ).

Tous les mangemorts en avaient discuté entre eux, Narcissa en était même très inquiète mais c'était officiel, Scorpius était le protégé. Le Seigneur des Ténèbres délaissait sa propre fille, mais seul Scorpius allait reprendre les rennes de son Empire. Il accordera sûrement à ce que Sixtine soit sa bras droite, si elle a bien hérité d'un talent inné de son père. Scorpius recevra pourtant tout l'enseignement nécessaire que Voldemort pourra lui inculquer, et il devrait en être fier.

Fourchelang _ Cette capacité est innée, il l'a acquis par le sang de sa mère. D'autre part, le Fourchelang prouve que Voldemort est l'Héritier de Salazar Serpentard.

Légilimens & Occlumens _ Le Seigneur des Ténèbres excelle dans le domaine. Il utilise cette capacité pour détraquer ses victimes, ou même, tout simplement explorer les souvenirs de son entourage et y déceler les mensonges. On le dit plus grand légilimens du monde.

Charmeur Oral _ Il a toujours su trouvé les mots adéquates dans différentes situations. Mais cette capacité a très clairement diminué depuis que son visage a changé d'aspect.

Elémentaliste _ Cette capacité consiste à contrôler les quatre éléments. Grâce à cette capacité, Voldemort s'est par exemple voler sans balai à des centaines de mètres de hauteur.

La Baguette de Sureau _ Il la possède réellement depuis la mort de son dernier possesseur, Harry Potter. Il aime les trophées, et cette baguette en est un. Aussi, son ancienne baguette lui obéit toujours, mais il préfère la laisser en lui sûr pour l'instant.