Hominum Revelio
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 (just because I'm hurting doesn't mean I'm hurt). taylor.

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Bonnie Ainsworth

Bonnie Ainsworth


Féminin nombre de messages : 53
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humeur : joyeuse !
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Pensine
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notes: ♥ potions; ♣DCFM.

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MessageSujet: (just because I'm hurting doesn't mean I'm hurt). taylor.   (just because I'm hurting doesn't mean I'm hurt). taylor. EmptyJeu 30 Juil - 20:45


I JUST GOT LOST.


    Elle le revoyait. Ce visage, ces cheveux d'un blond cendré, ce regard brun, palpitant. Il lui tendait la main, derrière le portail. Mais, ce qui l'intriguait, était ses traits. Si fins, si doux. Si neutres. Ses propres ongles s'enfonçaient dans la chair de sa main. Comme pour les empêcher de caresser la joue de ce visage, la jeune fille rendait ses doigts prisonniers de sa paume. Ses yeux brûlaient, ses lèvres piquaient. Elle se mordit la lèvre inférieure, les mots se refusant de sortir. Pourtant il le fallait. Pourtant, elle devait le savoir. Impossible toutefois de dire quoique ce soit. Devant cet homme, elle avait perdu l'usage de la parole. Au fond d'elle elle connaissait la réponse. Elle savait qu'il était, ce qu'il représentait à ses propres yeux, l'étendue de cette vérité qui ne voulait pas être dévoilée. Comme un secret que l'on garde pour plus de sûreté, pour se protéger de l'influence de l'évidence, de l'exactitude des actes. Tout aurait tellement été plus simple si elle n'avait pas à défendre son identité. Au fond, tout cela n'était qu'une histoire de sang, et de son importance, capitale aux yeux de bon nombre de sorciers. Et pourtant, il y avait le sang d'un coté; de l'autre il y avait l'homme, cette image qui ne s'effacerait donc jamais de son esprit, qui persistait à flotter parmi ces vagues de souvenirs. Et ces mots qui résonnaient en permanence. Ces paroles à la fois terrifiantes et inacceptables. « Je suis ton père ». Révolte, rébellion, émeute. Rien ne pourrait jamais changer le sens de cette phrase.

      « NOOOOON. »

    Bonnie se réveilla en sursaut, seul témoin d'un cauchemar agité. Toujours le même refrain, les mêmes images. Toujours ces quatre mots qui, insatiablement, résistaient. La sueur perlait sur ses tempes. Les larmes semblaient couler sans jamais ne pouvoir s'arrêter. Prise de l'une de ses crises régulières, la jeune fille se mit à sangloter dans la nuit, avec pour seule compagne la Lune, qui très loin au-dessus des têtes, illuminait le parc d'un éclat solitaire. Pourquoi fallait-il qu'elle se mette toujours dans des états pareils ? N'était-elle donc pas cette Ainsworth, la tête haute et digne, fière de son rang ? Mais quel rang, bordel ? Les larmes roulaient toujours, courant avec animosité sur les joues rosées de la jeune fille. Ses camarades de dortoir devaient avoir l'habitude maintenant, d'entendre ces pleurs en pleine nuit. Cela faisait six ans que ça durait, six ans qu'elle le revoyait, six ans que son image la hantait. Elle avait tenté à de nombreuses reprises de lui écrire. Mais pour dire quoi ? Pour le blâmer d'avoir couché avec sa mère ? Le blâmer d'avoir conçu sa propre personne en cette nuit délicate ? Bordel, mais que pouvait-elle donc bien lui dire ? Les pensées galopaient dans son esprit, toutes aussi tordues et farfelues. Des phrases lui venaient, celles qu'elle aurait pu dire à son père. Pourtant, les seuls mots qu'elle avait su prononcer lors de la très brève entrevue furent : « vous devez faire erreur; je n'ai pas de père ». Aujourd'hui, il ne lui restait qu'un médaillon de ce passage. Le médaillon. Ses doigts se posèrent sur la chaine autour de son cou, avant de glisser tout au long pour attraper la petite sphère y pendant. Faisant disparaître les larmes d'un revers de la main, elle ouvrit délicatement le médaillon et contempla l'image de son père. Cette fois-ci, il lui adressait des sourires timides derrière l'objectif. Mais il était toujours pareil : jeune puisqu'elle datait de l'époque Poudlard, charismatique, vraiment séduisant. Les mêmes cheveux blonds, le même regard. Une larme tomba sur la photo tandis que ses yeux se dirigeaient vers le mot déposé sur l'autre paroi de l'objet. Elle qui avait toujours détesté l'image de son père que ses grands parents et sa propre mère lui avaient donné, se retrouvait confrontée face à un message d'amour qu'il lui avait légué. « Je t'aime ».

    *


      « Dis, Bonnie, je peux te poser une question ? »
      « Aehm, oui, vas-y... »
      « Tu ne serai pas somnambule par hasard ? »
      « ... »
      « Non, parce que cette nuit j'ai entendu... comme des, euh, des pleurs en fait. »
      « Oui, en fait il m'arrive de faire des choses étranges. On m'a souvent dit que je parlais la nuit, c'est peut-être ça... »


    Un sourire narquois vint dessiner les lèvres de la Serpentard.

      « Quand tu dit on, tu parles de Scorpius ? »
      « JESSICA ! »
      « Non, non, je n'ai rien dit ! »
      « T'es lourde avec ça ! Et franchement, il y en a eu d'autres. »

    Ladite Jessica soupira avant de reporter son attention sur son omelette. Il était environ dix heures du matin et une longue journée les attendait. La jeune Ainsworth chercha son emploi du temps à tâtons dans sa poche avant d'en sortir la feuille de papier chiffonnée qui en faisait office. Elle l'étudia un instant, constatant qu'elle avait double cours de potions au matin, cours de Métamorphose et de Défense contre les forces du Mal l'après-midi. Vous avez dit Défense contre les forces du Mal ? Génial... Bonnie espérait seulement ne pas trop s'y ennuyer.

    *


    Une bien longue journée... La jeune fille avait encore en tête ce cauchemar fait la nuit dernière. Cela avait comme un goût amer sur sa langue, quelque chose de presque acide. La jeune fille consulta sa montre magique. Vingt heures dix. Elle ressortait de la Grande Salle après avoir diner avec ses camarades. Pourtant, elle était vidée et n'avait pas la force de rejoindre la Salle Commune où, certainement, Scorpius et Octavius l'attendaient, comme souvent le soir. Elle réfléchit un instant, avant de décider de sortir. D'un sortilège d'attraction basique, elle amena un manteau et sortit dans le hall avant de rejoindre l'air ambiant extérieur, aussi froid qu'il pouvait l'être en septembre. Elle soupira, affrontant le vent monumental qui lui agressait les joues. A cette heure-ci, il n'y avait pas grand Monde dans le parc. Tout le Monde était en général confiné dans les salles communes, à la Grande Salle ou encore à la bibliothèque... pour les Serdaigle.

    Elle traversa le parc, arrivant près du lac. La surface lisse de l'eau était attirante... aussi dangereuses les créatures vivant en dessous soient-elles. La jeune fille s'assit dans l'herbe légèrement humide et retira ses chaussures afin de sentir l'air souffler dessus. Elle ferma les yeux, pensive, ses pensées filant au gré de leurs envies, fugitives, fuyant la raison. L'image de son père vit ainsi la hanter à nouveau, mais c'en était devenue une habitude. Elle retira doucement la chaine de son cou, laissant le médaillon peser de tout son poids au creux de sa paume de main. Ses cheveux se soulevèrent selon le vent, une brise agréable semblait avoir cédé au poids du vent au fil des minutes. Bientôt, le soleil se coucherait. Bientôt, la lune le remplacerait. Elle la voyait déjà surgir tout là-haut. Bonnie s'allongea dans l'herbe, les pieds tout près du lac. Esquissant un sourire, les yeux toujours fermés, le médaillon encore en main, elle se sentait légère. Sentiment qui ne dura pas longtemps car bientôt, un raclement de gorge se fit entendre. Sursautant, la jeune fille réouvrit enfin les yeux.
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Taylor W. Kane

Taylor W. Kane


Féminin nombre de messages : 53
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copyright : Sunny
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MessageSujet: Re: (just because I'm hurting doesn't mean I'm hurt). taylor.   (just because I'm hurting doesn't mean I'm hurt). taylor. EmptyMar 4 Aoû - 19:31



    La nuit était tombée sur le château. Non pas que ça dérangeait Taylor, au contraire. C’était la période de la journée qu’elle préférait. Personne aux alentours, une vue dégagée, les petites pouff dans leurs lits, les gros machos aussi, les gamins et gamines en train de pioncer, personne de chez personne dans le château ni dans le parc. La liberté, l’espace, la vastitude des lieux dans son expression la plus pure (ce qui ne veut strictement rien dire xD), le silence. Le silence. Ce doux mot raisonnait bruyamment dans les oreilles de la belle blonde. Enfin, enfin on ne pouvait entendre plus que l’assourdissant silence autour de soi. Le silence de la nature : le chant des oiseaux, le bruissement du vent dans les feuilles, la caresse de la brise sur les brins d’herbe, les délicieuses ondulations de l’eau à la surface du lac.

    Les grandes portes d’entrée du château étaient ouvertes ce qui était une bonne chose pour l’élève de sixième année. Car même si elle connaissait de nombreux moyens périlleux de sortir de ce château sans se faire remarquer, il était encore plus pratique de passer par les doubles portes d’entrée. Bien sur, avant d’avoir accès, il avait fallu à Taylor se faufiler hors de son dortoir sans se faire remarquer, passer par de nombreuses portes dissimulées et, enfin, arriver dans le hall en ayant fait attention à ne pas croiser un professeur ou un préfet ce qui signifiait la fin de sa pauvre et courte existence. La belle blonde n’ayant croisé personne s’apprêtait à accomplir l’étape la plus délicate de sa sortie nocturne : la traversée du hall. C’était assez délicat car le hall est un vaste espace et, malgré l’obscurité, il reste grand, large et sans endroit où se cacher donc, le coin le plus facile pour se faire choper. Mais bon, elle commençait à avoir l’habitude de s’échapper tard le soir et elle put sortir sans gros problèmes. Bon, certes elle avait manqué renverser un ou deux chandeliers mais finalement, plus de peur que de mal et elle pouvait remercier sa baguette et ses bons réflexes pour rattraper toutes ses conneries et autres maladresse.

    Tee n’avait pas passé une excellente journée aujourd’hui quoiqu’elle ne se différenciait pas trop des autres journées. La jeune femme avait passé les trois quarts de son temps en cour ou sinon, dans la grande salle pour manger. Elle s’était levée de bonne heure et avait déjà mal commencé sa journée : trois énormes nœuds dans ses blonds et longs cheveux. Pourtant, on ne pouvait pas dire qu’elle avait des cheveux qui s’emmêlaient facilement ni qu’elle avait des activités nocturnes passionnantes hormis la lecture et les rêvassements. Elle avait ensuite suivit sa routine habituelle : prendre son petit déjeuner, retourner dans la salle commune chercher ses affaires de cours, redescendre, se perdre dans les couloirs et s’amuser sur les escaliers avant de finalement se souvenir qu’on a oublié son emploi du temps dans sa chambre, courir en cherchant désespérément le bon chemin pour rentrer dans la salle commune parce que, malgré le fait que ça faisait six ans qu’elle était dans ce château, elle n’en connaissait pas encore tous les détails ; retrouvé son emploi du temps dans sa poche, trouver la bonne heure de cours, se rendre compte qu’on a déjà quinze minutes de retard, descendre des volées de marches au pas de course et finalement rentrer dans la salle tout essoufflé et transpirant, pour finir par se faire virer de cours à cause du retard. Voilà en gros à quoi ressemblaient les débuts de journée de Taylor Kane. Une pauvre gamine de seize ans tête en l’air au possible et incapable de retrouver son chemin même avec une carte et une boussole. Bref. La demoiselle avait ensuite prit son repas dans la grande salle comme tout le monde puis avait enchaîné sur un fabuleux cours de potion où elle avait eu un B pour la première fois de sa vie. C’est donc trèèèès heureuse comme vous pouvez vous en douter (--‘ sa potion méritait au moins un O xD) qu’elle sortit de la salle de classe située dans ces très accueillants cachots. Elle était allée dans le parc pour la fin de la journée, observant le soleil se coucher derrière les nombreuses tours du château. Encore une journée qui s’achevait. Elle s’allongea près d’un chêne et tomba dans les bras de Morphée, oubliant l’heure, oubliant tout.

    Ses yeux s’ouvrirent lorsque la nuit commençait déjà à tomber. Visiblement, elle avait beaucoup dormi, ratant au passage son repas mais après tout, qui se souciait d’elle dans Poudlard ? Et de qui se souciait-elle dans cet immense château ? Elle n’était qu’un pion perdue dans un coin d’un énorme échiquier géant et où les plus petites pièces n’avaient aucune importance. Mais la belle blonde ne voulait pas devenir la reine de cet échiquier, elle préférait laisser les autres reines là où elles étaient, tenir cette place était bien trop délicat pour elle et puis, Tee n’avait pas l’étoffe d’une reine, pas même d’une princesse. Elle se leva péniblement de son arbre et se dirigea vers la Grande Salle, au cas où il y aurait encore un petit truc à manger. Son esprit était encore tout embrumé dans le sommeil et elle savait qu’elle le trouverait difficilement cette nuit. Mais les journées ici étaient tellement éprouvantes. Blondie passa à côté d’un groupe d’élèves de deuxième année qui semblaient surexcités, dieu seul sait pourquoi. Elle croisa aussi une jeune femme brune, avec un air arrogant mais un joli visage tout de même. Tee ne parla pas, elle n’en avait aucune raison. Même si l’autre semblait avoir son âge à peu près. Elle se dirigeait vers le parc alors que Tee faisait l’inverse et prenait la direction du château. Enfin bref. Elle monta les marches du perron et pénétra dans le grand hall où de nombreux élèves se trouvaient, terminant leur repas et remontant dans leurs dortoirs ou ailleurs. La blondinette traversa à sens inverse le flot d’élève et pénétra dans la Grande Salle. Elle espérait y trouver encore quelques petites choses à manger ne serait-ce qu’un petit bout de tarte. Elle trouva deux morceaux de pains, une flasque de jus de citrouille et un morceau de gâteau au chocolat. Quel bonheur ! Elle enroula tout dans une serviette puis sortit sur le parc pour manger ses trouvailles. Les gens l’observaient bizarrement, elle n’en avait cure. Ce n’était pas la première fois qu’on dévisageait Taylor Kane pour ses habitudes étranges. Mais bon, de toute façon, que pouvait-elle y faire ? Les gens avaient l’habitude de cette petite asociale maintenant et elle ne souhaitait pas changer. Ce n’était pas à elle de s’adapter mais aux autres de l’accepter. Pour rien au monde elle ne changerait.

    Tee s’installa près du lac. Elle remarqua la fille de tout à l’heure non loin d’elle mais ne fit aucun geste dans sa direction. A quoi bon après tout ? Elle n’avait pas envie d’entamer la conversation avec quelqu’un. Tout ce qu’elle souhaitait c’était manger. Son estomac criait famine et ce n’était pas son somme de tout à l’heure qui l’avait apaisé, bien au contraire. Sortant ses victuailles de sa serviette, un reflet vint l’aveugler une seconde. Elle tourna la tête de quelques centimètres et remarqua un médaillon dans la main de l’autre, un médaillon qui reflétait l’image de la lune. Intriguée, oui elle l’était ; mais pas au point d’aller voir l’autre tout de même. Elle commença à manger, appréciant particulièrement le gâteau au chocolat. Encore une fois, les elfes de maison avaient fait de grands efforts dans leur cuisine. Quel bonheur. La nourriture !

    Une fois son repas terminé, blondinette se trouva une nouvelle occupation. Dans le monde des moldus, pendant les deux mois de vacances qu’elle passait là bas, elle avait prit l’habitude de fumer. Non, elle ne fumait pas beaucoup, rassurez vous mais c’était une petite habitude dure à faire passer. Sortant un paquet de sa poche, elle en sortit un long bâtonnet blanc et un briquet comme les moldus appellent cet étrange objet donc elle avait appris à se servir pendant ses heures libres en vacance. Elle alluma rapidement et prit une bouffée de nicotine. Quel soulagement.

    Tee se laissa doucement glisser sur le sol jusqu’à se retrouver complétement allongée dans l’herbe. Elle sentait les effluves des petites pousses vertes se glisser dans ses narines. Quel bonheur. La nature était bien tout ce que préférait la jeune femme. Elle tira une nouvelle bouffée sur sa cigarette et manqua de s’étouffer, toussant en veux-tu en voilà. Elle se racla la gorge plutôt bruyamment et vit l’autre à côté sursauter. Se redressant légèrement, Blondie s’excusa.

      « Désolé » marmonna-t-elle.
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