Hominum Revelio
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 curiosité & mépris _ Lorcan S.

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Sixtine Jedusor

Sixtine Jedusor


Féminin nombre de messages : 27
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copyright : avatar (c) sully
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Pensine
année du personnage: sixième année
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MessageSujet: curiosité & mépris _ Lorcan S.   curiosité & mépris _ Lorcan S. EmptyMar 28 Juil - 14:33

    Les yeux brûlants, la bouche tendue et les mains serrées en deux poings menaçants, Sixtine aurait tué dans la seconde sa camarade de classe nommée Willow si elle l'avait pu. Seulement, elle ne savait pas encore jeter un sortilège de la mort et de plus, savait pertinemment que cela lui faudrait une expulsion de Poudard, voire un enfermement à Azkaban si son père ne faisait rien pour la défendre. Alors, elle se contentait de la tuer de la seule manière possible pour l'instant : dans ses pensées. La blonde Serpentard était décapitée, étranglée et subissait tout un tas d'autres morts dans la tête de la fille du Lord. Mais, retour à la réalité, l'autre était toujours bien là et Sixtine dût se faire violence pour ne pas lui sauter dessus en essayant de lui arracher les yeux. Et, une fois n'est pas coutume, elle réussit à garder son calme et à ne pas lancer un sortilège à sa camarade qui l'énervait énormément. Néanmoins, trop rageuse pour supporter la vision de l'autre Serpentard, elle tourna les talons et quitta la salle commune, s'attirant tous les regards de ses camarades qui se demandaient une fois de plus pourquoi Sixtine et Willow se disputaient si violemment. Sûrement une histoire de devoirs, Willow passant son temps à essayer de copier ceux de Sixtine, ou bien de ragots vu que la fille du Seigneur des Ténèbres était évidemment une bonne proie concernant les rumeurs abracadabrantes.

    Une fois sortie, Sixtine réfléchit quelques instants à l'endroit où elle pourrait aller. La bibliothèque était un lieu tentant mais, ses rouleaux de parchemins et tout son matériel scolaire se trouvait encore dans son sac, posé sur son lit et elle n'avait aucune envie de retourner le chercher et de croiser sa camarade. Alors, elle abandonna cette idée, se disant qu'en plus, elle n'avait franchement pas la tête à travailler sur quoi que ce soit, même sa matière préférée. Seulement, vu que la Serpentard passait son temps entre les salles de cours, la salle commune et la bibliothèque, elle ne savait pas vraiment où elle pourrait aller. Enfin bien sûr, elle connaissait le château mais, les seuls lieux qui lui venaient en tête pour l'insant étaient les plus évidents et donc, les plus fréquentés. A force de réflexion, elle finit par trouver un lieu qui serait sans aucun doute libre et tranquille, le lieu où elle se réfugiait dans les rares cas où elle ne pouvait pas se réfugier dans son dortoir ou la bibliothèque. Ce lieu n'était certainement pas très confortable et plaisant, mais Sixtine en prit la direction. Elle prit quelques couloirs et escaliers et arriva bien vite à son point de destination : les toilettes de Mimi Geignarde. Qui aurait l'idée de sa cacher là dedans ? Personne, c'est en tout cas ce que pensa la sixième année jusqu'à ce qu'elle ouvre la porte. Et elle vit immédiatement qu'elle s'était trompée. En effet, juste devant les lavabos, à quelques mètres d'elle, se tenait un couple enlacé qui s'embrassait avec fureur et envie et ne l'avait même pas entendu arriver. Sixtine qui n'aimait pas être ignorée se passa néanmoins de faire remarquer sa présence cette fois là et referma donc tranquillement la porte. Déranger le petit couple ne la dérangeait pas mais, elle ne tenait pas à se retrouver dans une situation gênante ou ennuyeuse.

    L'adolescente déambula alors dans les couloirs pendant plusieurs minutes avant d'avoir un éclair de révélation. Elle venait de trouver l'endroit parfait pour être tranquille : le grenier ! C'était un lieu peu connu. Et à vrai dire, elle-même ne le connaissait pas, elle en avait juste entendu parler. Néanmoins, elle savait où se trouvait l'entrée puisqu'elle avait entendu deux septième année en parler voilà quelques jours. Elle avait d'ailleurs préféré ignorer le reste de la conversation qui étalait ce qu'ils avaient fait dans ce lieu si calme. Aussi, elle prit tranquillement le chemin pour ce lieu tranquille, ignorant au passage une première année qui la poursuivit pendant quelques mètres en lui racontant les derniers potins qui couraient sur elle dans le but d'obtenir une réaction. Malheureusement pour la petite, Sixtine connaissait déjà tous ces foutus ragots - quoique l'histoire avec la Mandragore, c'était la première fois qu'elle l'entendait - et garda son calme. L'autre finit la lâcher et la Serpentard arriva finalement au septième étage. Elle chercha pendant plusieurs dizaines de minutes cette fameuse trappe et allait renoncer lorsqu'elle la vit enfin. Discrète, mal placée, il était normal que les élèves n'y prêtent pas vraiment attention. Sixtine monta sur l'escalier, grimpant barreau par barreau, faisant attention à ne pas tomber et ouvrit la trappe de son bras gauche avec violence. Le bois craqua légèrement mais, c'était sûrement habituel et l'entrée fut dévoilée. Sixtine se hissa à l'intérieur, maugréant et pestant contre la saleté qui s'accrochait d'un coup à ses vêtements. Elle portait l'habituel uniforme de Poudlard même si c'était le week end puisqu'elle n'avait pas eu le courage de trouver des vêtements qui s'accordaient bien dans sa valise et avait donc enfilé le premier truc qui lui tombait sous la main. Elle n'était d'ailleurs pas la seule à porter l'uniforme de Poudlard le week end alors, ça n'avait rien de choquant.

    Elle se releva, épousseta ses vêtements du mieux qu'elle pu et finit par jeter un coup d'oeil autour d'elle. Elle remarqua une armoire, quelques vieilles chaises empilées et une silhouette bien connue qui était à un mètre d'elle à peine. Sixtine lui jeta un regard méprisant et eut un sourire moqueur. Lorcan Scamander n'était pas un de ses amis et elle adorait se moquer de lui et le traiter d'imbécile. Néanmoins, le mépris qu'elle éprouvait pour lui s'atténuait peu à peu, faisant place à une sorte d'amusement chez elle. Mais, ça, jamais elle ne l'aurait avoué, même sous la torture. Lorcan n'était pas assez bien pour qu'elle éprouve une quelconque sympathie pour lui. Elle ne l'aurait pas supporté et savait que son père non plus si jamais il lui prenait l'envie de fouiller l'esprit de sa fille. Aussi, la Serpentard se tint bien droite, dans toute sa dignité, fière petite princesse qui n'en était pas vraiment une.

    « Que fait un abruti comme toi ici? »

    Son petit ton supérieur et sarcastique l'agaçait elle-même. Si hautaine qu'elle soit, elle ne se montrait pas prétentieuse ou narcissique dans la plupart des cas. Et quand cela arrivait, généralement, elle n'appréciait pas trop. Même si cela se produisait avec des ennemis et des sangs impurs qui étaient inférieurs à elle. Elle ne put cacher néanmoins l'éclair surpris et curieux présent dans ses yeux. Elle ne s'attendait pas vraiment à le voir ici et se demandait bien ce qu'il pouvait faire ici.

    « T'as pas autre chose à faire? Te ridiculiser devant tout le monde par exemple? C'est ton passe temps préféré alors j'aime autant que tu ailles faire ça et que tu me laisses tranquille d'accord? »

    Ce n'était pas une demande bien que c'était formulé de cette manière. Ca restait poli quand même puisque Sixtine était une personne qui tenait beaucoup à des valeurs comme la politesse, même avec des gens qui ne le méritaient pas. Mais, parfois, elle se laissait emporter et oubliait d'être aimable. En tout cas, elle espérait que Lorcan partirait et la laisserait seule puisqu'elle avait bien envie de fouiner dans le grenier et n'avait pas envie de supporter sa présence. Elle croisa les bras sur sa poitrine, lui jetant un peu regard méprisant, comme pour lui signifier clairement qu'il n'avait pas intérêt à rester. Seulement, elle oubliait tout simplement que Lorcan n'avait pas à lui obéir. Mais, au bout de quelques secondes, elle se rétracta. Non pas parce qu'elle avait un soudain élan de sympathie pour lui mais, parce qu'elle pensait qu'il pouvait sûrement lui apprendre des choses sur cet endroit. Et c'était toujours ça de gagné. Elle n'aurait pas à fouiller parmi toutes les choses poussiéreuses dans l'espoir vain de trouver quelque chose pour s'occuper. Et à se salir donc. Fidèle à elle-même, elle ne s'excusa cependant pas et se contenta de reposer une question, d'une voix mesurée et polie, assez froide tout de même.

    « Y'a quoi ici? »
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Lorcan K. Scamander

Lorcan K. Scamander


Féminin nombre de messages : 24
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Pensine
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notes: Excellentes hormi en SACM et Botanique

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MessageSujet: Re: curiosité & mépris _ Lorcan S.   curiosité & mépris _ Lorcan S. EmptyMar 28 Juil - 19:23

« LORCAN KYLIAN SCAMANDER ! CA SUFFIT LES CONNERIES ! Hurla Lysander, rouge de colère.
Tu sais, Lou, c'est beaucoup plus court à prononcer, et je t'ai déjà dit de ne pas hurler comme ça... C'est récalcitrant chez toi... je commence à m'inquiéter, peut-être que tu... protesta vaguement le dénommé Lorcan.
NON ! NON ! JE N'AI PAS ATTRAPÉ DE JONCHERUINES ! ET JE HURLE SI JE VEUX ! T'AS ENCORE FAILLIT TE TUER ! TU TE RENDS PAS COMPTE...
Tu ne crois pas que tu exagères un peu ? Je vais très bien, regarde...
JE M'EN CONTRE FOU LORCAN ! TU RAMÈNES CE PUTAIN DE BALAIS DANS CE SALE GRENIER ET ENSUITE TU ME PROMETS DE NE PLUS JAMAIS Y METTRE LES PIEDS !
Mais Lysander, j'ai entendu Stewborn dire que ce balais avait des propriétés magiques hors du commun, alors...
LORCAN !
Très bien ! Je le ramène ! Mais arrête de m'appeler Lorcan, je déteste quand tu fais ça !
Et moi, je déteste quand tu prends des risques inutilement... Allé, bouge ton cul ! » Grommela son jumeau.

Il pointa un doigt sévère en direction du château. Les deux jumeaux les plus étranges de Poudlard venaient de se disputer sur le chemin du retour du terrain. Depuis trois ans que Lorcan était rentré dans l'équipe de Quidditch des Serdaigle, Lysander surveillait à la trace chacune de ses séances. Le jeune homme avait en effet la facheuse tendance de se blesser à répétition. Et une fois n'est pas coutume, ça avait faillit de pas manquer à nouveau. Plus tôt dans l'après midi, Lorcan avait entendu Maximilien Stewborn dire à un groupe d'amis que se trouvait dans le grenier un balais qui possédait des propriétés magiques très poussées et qu'il suffisait — pour les connaitre — de se jeter des tribunes avec en récitant une incantation compliquée que Lorcan s'était appliquée à recopier. C'est ainsi que, une demi heure plus tôt, Lorcan, après un détour par le grenier, c'était rendu sur le terrain avec le fameux balais. Il avait ainsi obtempéré et Lysander en avait eu une sacrée sueur froide. Heureusement, l'autre batteur de Serdaigle avait rattrapé son coéquipier avant que celui ci ne s'écrase sur le terrain. Des sensations nouvelles d'après Lorcan, une nouvelle connerie d'après Lysander. S'en était suivi la menace habituelle comme laquelle Lorcan allait devoir rendre sa batte et quitter son équipe s'il continuait les bétises, et, bien entendu, la fameuse dispute. Les deux frères ne se disputaient jamais, sauf à se propos. La santé et la maladresse de Lou tenait beaucoup à coeur à son double qui devait courir à l'infirmerie au moins une fois par semaine pour s'assurer que son frère n'avait rien de trop grave.

Lorcan rentra donc au château et entrepris de gravir les escaliers. Il croisa Merry et Valentine au passage, leur promis de les rejoindre dans un quart d'heure tout au plus, dans la salle commune, et après quelques caprices de la part des escaliers, il se retrouva sous la trappe. Il l'ouvrit avec précaution et grimpa, manquant de tomber par quatre fois à cause du balais qui entravait sa progression. Une fois à l'intérieur, le jeune homme referma derrière lui et marmonna un Lumos Maxima afin d'éclairer la pièce alentour. Elle était si vaste que même s'il avait disposé d'un éclairage suffisant, il n'aurait pas pu en voir les extrémité. Lorcan venait d'ailleurs souvent y faire des expéditions. Il progressa sur quelques mètres et trouva une vieille armoire. La porte grinça lorsqu'il l'ouvrit et il fourra le balais inutile et certainement pas magique puor deux noises entre une vieille robe et un seau et referma la porte. Un nuage de poussière lui donna une quinte de toux et il n'entendit ainsi pas la trappe se réouvrir.

« Que fait un abruti comme toi ici ? T'as pas autre chose à faire ? Te ridiculiser devant tout le monde par exemple ? C'est ton passe temps préféré alors j'aime autant que tu ailles faire ça et que tu me laisses tranquille d'accord ? »

Lorcan fit un bond magistrale en entendant ces paroles froides et faillit retomber au milieu de l'amas de vieilles chaises. Il se rattrapa de justesse à l'armoire et cligna des yeux à cause d'un nouveau nuage de poussière. L'auteur de toutes ces questions n'était nulle autre que Sixtine Jedusor. Il la regarda un instant, l'air béa. Cette fille était pour le moins enigmatique. Elle donnait l'impression de ne pas l'aimer, toujours à lui lancer ses sarcasmes, le rabaisser ou se moquer de lui. Mais Lorcan s'en fichait, au début, il n'avait même pas compris, trop naïf, et été resté de marbre, comme à chaque fois qu'on l'insultait, puis, au final, lorsqu'il avait percuté ce qu'elle tentait de lui dire, il s'était joué des dire de la jeune femme pour paraitre encore plus idiots qu'elle voulait bien le croire. Si on ajoutait à cela que Lorcan était déjà bien trop déluré pour être compris dès le départ, la verte et argent en aurait pour son compte. En principe, il n'aurait pas été pour à lui faire la conversation, il savait qui elle était. Luna et Leo, ses parents, en tremblaient presque lorsque son nom était évoqué à la maison et Lysander lui interdisait de lui parler. Mais il avait perçu au fond d'elle autre chose, comme il savait si bien le faire. Il finit tout de même par lui répondre, de sa voix rêveuse et enjouée :

« Tu poses beaucoup de questions Sixtine. L'autre jours à la bibliothèque, je suis tombé sur un ouvrage qui parlait de Questionitis Acrus, au départ ce n'est pas dangeureux, puisque tu ne fais que poser des questions, mais si jamais tu te réveilles avec des poils de nez verts ou violets demain matin et qu'une envie subite de manger des kiwis te prend, c'est que tu es entrée dans la deuxième phase... je crois que le seul moyen de guérir et de boire de la soupe aux chous passée avec du sang de mandragore, à la pleine lune... Et je suis désolé si je t'importune. En effet, je serais bien allé me ridiculiser devant tes amis Serpentard, mais Malefoy a dit que s'il me recroisait aujourd'hui, il me réservait une surprise à huit pattes... Je n'ai pas très bien compris... Mais Goyle rigolait beaucoup... ils avaient vraiment l'air bête d'ailleurs ! Alors je préfère ne pas redescendre ! On ne sait jamais. Si tu veux on peut chercher un livre de cuisine la dedans pour la soupe au chou... Mais surtout, ne pose pas ta main droite sur mon épaule, c'est comme ça que la Questionitis Acrus se transmet... »

L'effet escompté. Bien entendu, même si Lorcan avait un peu poussé le bouchon, il ne faisait pas de doute qu'il croyait lui même à la majeur partie de ses paroles. Sans compter que l'anecdote concernant le blondinet sans cervelle était parfaitement authentique. Mais les menaces de Malefoy et sa bande étaient quotidiennes alors Lorcan n'y prêtait pas grande attention. Sixtine, elle, paraissait secptique. Quoi que, le sceptissisme était sans doute un mot bien faible. Elle aurait eu la machoire pendante et le regard ahurit, cela n'aurait étonné personne... c'est bien souvent le genre de réaction qu'engendrait Lorcan. D'ailleurs, ça n'allait probablement pas tarder. Pourtant, elle finit par lui demander, un peu plus aimablement ce qui se trouvait dans cette pièce. Cette fois, Lorcan ne jouait même plus un jeu.

« Mais enfin Sixtine, peut être que tu devrais porter des lunettes... Tout ceci n'est qu'un vieux tas d'objets entassés là... Est-ce que tu m'as reconnu au moins ? »
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